Intempéries sur Casablanca -La Lydec s’explique…

Intempéries sur Casablanca -La Lydec s’explique…

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Le top management de Lydec a pris sur lui, ce mardi 12 janvier, de s’exprimer face aux médias. Au moment où on attend toujours la prise de parole publique du conseil de la ville.

Évitant les passes d’armes, Lydec semble vouloir inscrire son propos dans le registre de ce qui a été fait et ce qui devrait être entrepris dans les conditions d’une ville vivant au rythme d’une urbanisation galopante.

Ceci étant, le top management du gestionnaire délégué a planté le décor. Notamment, en relevant que les pluies enregistrent ces derniers jours ont été caractérisées par une forte intensité: 250 mm du 6 au 11 janvier courant, soit 69% des pluies d’une année. Quant aux débordements constatés, ils sont dus, explique-t-on, à la saturation des réseaux sur des points sensibles ne permettant pas d’absorber des pluies de forte intensité et des zones non encore équipées en réseaux d’assainissement pluvial.

N’empêche. Face à l’urgence, Lydec rappelle qu’elle « n’a lésiné sur aucun moyen humain et matériel pour faire face à la situation ». Et de noter que quelques 800 agents ont été mobilisés 24h/24 sur le terrain et plus de 300 unités ont travaillé sur les différentes interventions relatives au réseau d’assainissement. Tout en précisant que, sur la période allant du 5 au 11 janvier, le nombre d’interventions a été de 7.887. Sans oublier que le Centre de relation clientèle a été « submergé » avec plus de 40.000 appels depuis le 5 du mois courant, alors que la moyenne mensuelle est, elle, de 52.000.

Maintenant, au-delà du constat, il faut dire que pratiquement tout serait à revoir pour éviter le pire. La ville évolue, de nouvelles zones urbaines voient le jour, des zones villas se transforment en immeubles…

Du coup, il va sans dire que le réseau d’assainissement devrait être mis au diapason. Conséquence ? Il va bien falloir injecter plus d’argent !

Dans une telle configuration, il ne servirait à rien de se jeter la responsabilité. Tous les acteurs de la ville se doivent d’y mettre du leur pour résoudre la problématique. Les Casablancais qui votent et qui paient attendent un retour. Et les responsables de la gestion de la ville doivent veiller au grain !

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