Dans le hall de l’hôtel, Simon Haim Skira distibue les « bonjours » et les « Sbah l’khir ». Le sourire aux coins des lèvres.
Ce jeudi était sa dernière journée à Casablanca, au terme d’un séjour qui l’a conduit à Dakhla, Nador et Rabat. Dakhla ayant été la plus marquante dans ce déplacement qu’il considère à la fois comme un voyage et un pèlerinage. Puisque cela exprimait son « profond attachement au Royaume dans l’intégralité de son territoire ».
Tout de go, Skira parle de son attachement au pays qu’il avait quitté pour Israël en 1967. D’ailleurs, confie-t-il, « les plus belles années de ma vie étaient les premières quinzaines que j’ai passées à Casablanca ».
Et d’ajouter qu’avant il habitait cette ville, après c’est elle qui « m’habite ».
Son retour « aux sources » a attendu le début des années 1990 pour se réaliser. Au milieu de ces années, Skira fonde l’association d’amitié Israël-Maroc.
Mais, ces liens avec la ville blanche auraient été, surtout, marqué par le Stade d’honneur. Son père avait, à l’époque, une carte d’honneur et lui en profitait pour interagit des tribunes avec les différentes équipes de Casablanca et celles d’autres villes du Royaume.
Toujours est-il, indique Skira, outre le jeu il était surtout impressionné par l’arbitre Ziani.
A la veille de son départ vers Paris, il nous confie sa décision de se présenter aux prochaines échéances électorales sur le plan régional, notamment sous les couleurs du PAM. Carriérisme politique ? « Absolument pas, repond-il, j’ai juste envie de servir la ville où j’ ai ouvert les yeux. Sans plus ». Il dit croire en ses chances et y mettra toutes ses forces pour réussir ce pari.