Cela fait un bon bout de temps qu’on se rencontre. On se parle. J’essaie de le faire parler de lui. Il esquive. Et il sait esquiver.
Il détourne la conversation. À Marrakech, Choubi est plus décontracté. Il dit le poète en lui. Lui, le comédien. Lui, l’artiste qui manie le ‘verbe’.
On avance qu’il aime les équivoques. Qu’il s’amuse à ne pas amuser la galerie.
Sur les écrans, on le compare à d’autres. Mais, il est lui. Choubi est un ‘compressé’ de ses personnages. Des personnages qu’il joue. Qu’il incarne.
Son rire, son sourire voilé
dévoilent l’être en lui. Clair et mystérieux. D’une seconde à l’autre. Quand il n’aime pas, il le dit. Quand il appréci, il ne le cache pas.
Au cinéma comme à la télévision. Sauf qu’il préfère les planches. Et le théâtre lui manque. Choubi en parle avec amertume, le sourire au coin des lèvres !
On va voir l’une de ses multiples facettes dans quelques semaines. Peu bavard, il garde, jalousement, la surprise !