Chambre des Conseillers, Un mardi estival…

Chambre des Conseillers, Un mardi estival…

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chef de gouvernement

Ce mardi 22 juin, le chef de gouvernement était au pupitre de la deuxième Chambre du Parlement dans le cadre de la séance consacrée aux politiques publiques.

Timing oblige, il était question des Marocains du Monde (MdM).

Saad Eddine El Othmani ouvre la séance avec une allocution de circonstance. Comme il fallait s’y attendre, le chef de gouvernement passera en revue toutes les actions entreprises pour garantir les meilleures conditions d’accueil des MdM. A l’écouter, on a l’impression qu’il a déroulé une « revue de presse ». Sans plus.

Les réactions des groupes représentés à la deuxième Chambre n’ont pas dérogé à une pratique devenue règle de conduite. On vient à la tribune. On met les lunettes. On « touche » le micro. On jette un coup d’œil furtif au président. On arrange les feuilles. On salue tout le monde. Et on attaque la lecture. Là encore, on n’est pas très loin de la « revue de presse ». Autant dire que convergences il y a. Dans l’approche s’entend !

Ceci dit, Marhaba 2021, toutes les Marocaines et tous les Marocains savent que ce sont les instructions du Roi Mohammed VI qui ont fait la différence.

Le gouvernement et sa majorité étaient juste muets, au moment où l’opposition faisait preuve, elle aussi, du même mutisme. Les idées, de ceux censés être, tout au moins, des forces de propositions, manquent.
A suivre les uns et les autres, on reste cruellement sur sa faim. Et les réponses du chef de gouvernement ont été on ne peut plus évasives et généralistes.

En fait, même pour les propositions avancées, le dernier des observateurs dira que c’est un peu tard.
Sachant que l’opération Marhaba a débuté le 15 de ce mois, que les programmes d’action sont d’ores et déjà mis en œuvre et que les lignes directrices sont arrêtées.

Quant à la question de la représentation au niveau du Parlement, cela relève de la « redite resservie froide ». L’arsenal juridique étant connu et voté, il reste une piste : que les formations politiques présentent des candidats de la diaspora. Et puis, rien n’empêche que lesdites formations prennent sur elles de porter au mieux les attentes des MdM. Loin du circonstanciel, les surenchères pourraient se manifester ailleurs !

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