Les militaires ont été déployés dans les provinces sud-africaines du KwaZulu Natal et du Gauteng afin de mettre fin aux violentes manifestations et au pillage, a annoncé lundi l’armée sud-africaine.
Les Forces nationales de défense sud-africaines (SANDF) ont déclaré qu’elles avaient été appelées par la Structure nationale conjointe des opérations et du renseignement pour aider les organismes d’application de la loi, renseignent des médias.
« Le déploiement débutera dès que tous les processus de déploiement seront en place », avait affirmé le directeur des communications institutionnelles de défense des SANDF, le général de brigade Mafi Mgobozi, relayé par ces mêmes sources.
« L’objectif du déploiement des SANDF est d’apporter la sécurité et un environnement de travail sûr » pour la police et les autres organismes d’application de la loi quand « ils exécuteront leur devoir de maintien de l’ordre mandaté par la Constitution », a-t-il expliqué.
La police avait indiqué que six personnes avaient été tuées au cours du week-end, ce chiffre a été revu à la hausse puisqu’on parle d’au moins 26 morts ce mardi. Et le nombre des arrestations aurait passé, lui, de 219 à plus de 750 personnes arrêtées au Gauteng et au KwaZulu-Natal.
O, malgré le déploiement de l’armée et la « fermeté » du discours, lundi en soirée du président sud-africain, la situation reste explosive.
Pour rappel, ces événements sont intervenus suite à la condamnation de l’ex-président Jacob Zuma a été condamné à 15 mois de prison pour outrage au tribunal.
Toujours est-il que, outre cette condamnation, ces événements auraient plus pour origine la situation socio-économique où pâtit le pays arc-en-ciel !
A noter, par ailleurs, que des centaines de magasins et d’entreprises ont été pillées dans les deux provinces et d’autres régions du pays.