Ces médias français hostiles au Maroc «Les nouveaux chiens de garde» montent au créneau

Ces médias français hostiles au Maroc «Les nouveaux chiens de garde» montent au créneau

- in Politique

 

Express tv/

Par Belkacem Amenzou:

L’attitude de certains médias français à l’égard du Maroc, ces derniers temps, confirme à bien des égards le constat dressé par l’écrivain et journaliste français, Serge Halimi dans son ouvrage, «Les nouveaux chiens de garde», paru en 1997.

Dans cet ouvrage, préfacé par le sociologue Pierre Bourdieu, l’auteur, qui a analysé les télévisions et les grands journaux français, a montré que les «chiens de garde», abordés dans le livre, n’ont plus d’influence aujourd’hui.

Transformés en machine de propagande, «les chiens de garde», cités dans l’ouvrage, sont manipulés pour s’orienter vers le «journalisme de marché» dans un contexte médiatique «de plus en plus fragilisé». Pour ce faire, ils ne reculent devant rien.

Le même constat a été dressé par l’ouvrage «Médias, la faillite d’un contre-pouvoir», rédigé en 2009 par deux journalistes français, Philippe Merlant et Luc Chatel. Ces deux professionnels du secteur ont notamment mis à nu la «Souffrance en France médiatique » et «les mécanismes d’inféodation des journalistes aux politiques».

Nourris de leur propre expérience de journalistes, les deux auteurs ont décrit l’envers du décor du système médiatique et la fabrique de l’information dans l’Hexagone. Et le déluge publicitaire, qui les prend en otage pour servir certains intérêts, complète le reste.

Ainsi, au lieu de braquer leurs projecteurs sur leurs propres maux afin de servir à leurs lecteurs, téléspectateurs et visiteurs une information utile et démocratique et rendre aux médias de l’Hexagone leur gloire d’antan quand ils faisaient frémir les pouvoirs, notamment à la fin du 19è siècle («J’accuse d’Emile Zola»), ces «nouveaux chiens de garde» ont orienté leurs «canons à mots» et à images pour bombarder des contrées lointaines. En fait, c’est le mythe politique de la cinquième colonne qui se démasque au sein de la cinquième république.

Servant de véritables caisses de résonances, «Les nouveaux chiens de garde» optent pour la négation des faits, une manipulation des causes, des circonstances, un estompement, une interprétation, une généralisation, une illustration et des parts inégales dans le traitement.

Et de temps en temps, ils se rabattent sur les registres des «droits humains» et de la «liberté de presse» pour entretenir cet axe afin de servir les mêmes pouvoirs. Et ceux des parties ayant fait de la haine du Maroc un mode de gouvernance.

Tout ce beau monde trouve la bonne réponse dans cet extrait du discours royal : «Nous affirmons être déterminés à maintenir résolument le cap, n’en déplaise aux adversaires agacés et aux envieux consumés par la haine vouée à notre pays».

 

 

Loading

Leave a Reply

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

You may also like

Sommet du G20 – Le Maroc s’engage dans une Initiative mondiale pour l’intégrité de l’information climatique

  Le 19 novembre 2024, à Rio de