Express tv/ ✍Saïd Bou-Ayach:
1-Décidément, la presse française ne sait plus à quel saint se vouer. S’engouffrant désespérément dans la désinformation, la mauvaise foi et la calomnie, il ne lui reste, pour se donner un semblant de crédit, que de mythonner ses lecteurs.
2- C’est aussi le cas de l’hebdomadaire Marianne, qui, il faut bien le préciser, change de bord politique à chaque élection présidentielle… Subordonné donc à la « Macronie », voilà que ce journal autrefois prestigieux se métamorphose jour après jour en torchon.
3- La dernière idiotie de cet hebdomadaire jadis engagé, est de publier un article complètement fallacieux et tellement facile à démonter… concernant, vous l’avez deviné, le Royaume du Maroc ! Cette fois, ce n’est pas le report de l’aide international qui offusque Marianne, support à la botte de l’Élysée… mais plutôt l’expulsion de deux « journalistes » français… pas ceux de l’hôtel Raphaël…
4- Quentin Müller et Thérèse Di Campo ont effectivement été expulsés de Casablanca vers Paris et pour cause : la presse française, sous le joug d’un pouvoir de plus en plus (très très très) autoritaire, considère que l’Afrique est un terrain conquis. Elle se permet donc de pointer son nez de clown triste sans demande préalable d’autorisations et d’accréditations, comme cela, il faut bien le noter, est d’usage partout dans le monde.
5-À cet effet, le porte-parole du gouvernement a déclaré le jeudi 21 septembre, que « les journalistes n’étaient porteurs d’aucune accréditation ni d’autorisation légale pour mener un quelconque reportage au Maroc ». Sachant pertinemment que ces deux « journalistes » n’ont à aucun moment joué la carte de la transparence, l’hebdo Marianne (sans bonnet phrygien), s’est tout naturellement gardé de signaler dans son torchon que les individus ont eu un comportement d’honorables correspondants (HC) ou pour faire simple, d’espions.
6- Ne croyant qu’en leurs propres ruses, ces « spooky » ont foulé le territoire marocain en tant que touristes… la belle blague ! N’ayant pas peur du ridicule, Marianne en faisant volte-face, a affirmé que ces journalistes n’étaient pas en mode tourisme mais plutôt « en service ». Le sujet de leur enquête (reste à savoir d’où émane la commande…), et de « savoir le rapport des Marocains à leur Roi après son étrange absence post-séisme ». Non, non vous ne rêvez pas, cet hebdo de pacotille, à l’image d’une majeure partie du secteur de la presse en France, se fourre dans le déni le plus total dès qu’il s’agit du Royaume Chérifien !
7- À croire que la mauvaise foi envers le Maroc est devenue une raison d’État… Ce parti pris par la presse hexagonale est tellement flagrant qu’ils me font réellement de la peine. Le Souverain s’est rendu au chevet des blessés et a activé tous les leviers nécessaires pour surmonter cette crise, n’en déplaise à l’Élysée et à la presse à sa solde !
8- Atteinte du syndrome de Stockholm, la presse française ne voit pas sa propre bosse ! Au lieu de soutenir leur consœur Ariane Lavrilleux, cueillie par des agents de la DGSI puis placée dans les geôles de l’hôtel de police de Marseille pour une garde à vue qui a duré 39 heures (rien que ça) … elle préfère faire de l’ingérence ! Eh oui, la presse française a perdu de sa superbe…
9-Que la presse française, à l’image de Marianne, critique sans fondement le Maroc, c’est littéralement l’hôpital qui se fout de la charité ! Eh ben vous en avez de la chance, je m’arrête là pour la simple raison que Saïd Bou-Ayach ne tire pas sur une ambulance ! Ceci dit, consultez un toubib, ça devient urgent…