Par Mehdi El KerouaniÀ l’approche de la prochaine réunion du Conseil de sécurité et à la suite du débat diplomatique suscité par le nouveau rapport du Secrétaire général Antonio Guterres sur la situation au Sahara marocain, la Diplomatie Royale a repris l’initiative, imprimant une nouvelle dynamique de changement sur la scène internationale. En effet, sous l’impulsion de la vision éclairée de Sa Majesté le Roi, que Dieu l’assiste, le Sahara marocain est désormais au cœur des initiatives stratégiques continentales, à l’image du gazoduc Maroc-Nigeria, du processus des États atlantiques africains, ou encore de l’initiative royale visant à faciliter l’accès des pays du Sahel à l’océan Atlantique.
Dans un contexte mondial marqué par l’instabilité d’un ordre multipolaire en mutation, le Maroc progresse avec assurance, adoptant une logique d’initiative, de fermeté et de proactivité. À ce jour, plus de 112 pays soutiennent l’initiative d’autonomie sous souveraineté marocaine, dont près de 75 % des pays africains. Par ailleurs, un soutien croissant émerge au sein des États membres de l’Union européenne, et 28 pays ainsi que des organisations régionales ont ouvert des consulats généraux à Laâyoune et Dakhla.
En remerciant le président français Emmanuel Macron pour son appui à la marocanité du Sahara, Sa Majesté le Roi, que Dieu l’assiste, souligne les valeurs marocaines de gratitude et de bon voisinage. Par ailleurs, le soutien de la France et de l’Espagne à l’intégrité territoriale du Royaume marque un tournant crucial dans la politique étrangère marocaine et dans le dossier du Sahara, notamment en raison de leur passé colonial respectif : L’Algérie étant une colonie centrifuge et conflictuelle dans l’empire colonial français, et le Sahara marocain ancienne colonie de l’Espagne.
La France et l’Espagne se sont rendus à l’évidence, que l’Algérie est un pays « déstabilisateur » qui finance et arme des groupes séparatistes et terroristes déstabilisant l’Afrique et le Maroc en particulier. Il convient également de rappeler que la France est un membre permanent du Conseil de sécurité et que son image ne doit plus être entachée par cet État provocateur et déstabilisateur.
Le Conseil de sécurité semble aujourd’hui pencher en faveur du Maroc, compte tenu de la fracture entre la Russie et l’Algérie, cette dernière ayant accumulé des antagonismes puissants en raison de sa politique étrangère provocatrice. La Russie, cherchant à renforcer ses partenariats avec le Maroc, notamment à travers des accords comme celui sur la pêche, couvrant le Sahara marocain, pourrait ainsi infléchir son positionnement au CS. Par ailleurs, l’Algérie, de plus en plus isolée sur la scène africaine et au sein des instances intergouvernementales, notamment à l’ONU, fait face à un déclin de son influence, tandis qu’au niveau de l’Union africaine, où elle cherche encore appui, elle reste sans vision et survit grâce aux dinars…
Dans ce contexte, le Maroc poursuit son avancée avec sérénité, car il ne faut pas oublier que la France possède une connaissance approfondie des tenants et aboutissants de ce conflit régional, avec une perspective historique unique, étant parfaitement consciente de la légitimité historique et juridique des droits du Maroc sur le Sahara, ce qui permettra d’exposer la vérité aux instances régionales et internationales.
Grâce à la vision stratégique de Sa Majesté le Roi, que Dieu le glorifie, le dossier du Sahara marocain s’affirme de plus en plus comme une victoire diplomatique et stratégique, bien que la diplomatie parlementaire et partisane ait également un rôle clé à jouer dans ce processus de développement.