Le journaliste algérien Abdou Semmar appelle l’Algérie à reconnaître la marocanité du Sahara comme la seule solution au conflit.

Le journaliste algérien Abdou Semmar appelle l’Algérie à reconnaître la marocanité du Sahara comme la seule solution au conflit.

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Dans une déclaration virulente, Abdou Semmar a sévèrement critiqué le régime militaire algérien, l’accusant de tromper le peuple algérien et de déformer les vérités concernant le Sahara marocain. Dans une vidéo publiée sur ses réseaux sociaux, il a révélé l’ampleur des mensonges diffusés par les médias algériens sous la direction des « kebranates », ce qui a amené de nombreux Algériens à croire que le Sahara marocain faisait partie du territoire algérien.

Semmar a exprimé son indignation face au gaspillage de fonds énormes par le régime pour soutenir le Front Polisario, alors que les citoyens du sud de l’Algérie souffrent de maladies graves comme le paludisme en raison du manque d’infrastructures sanitaires de base. Il a également tenu le régime militaire responsable de l’effondrement des relations de l’Algérie avec de grandes puissances internationales telles que la Chine, la Russie, l’Espagne et la France, en raison de ses politiques rigides concernant la question du Sahara.

En évoquant les déclarations d’Ammar Saïdani en 2019, qui avait appelé à la reconnaissance par l’Algérie de la marocanité du Sahara, Semmar a considéré cela comme une étape correcte qui aurait pu éviter de nombreuses pertes à l’Algérie. Il a affirmé que la seule solution pour mettre fin à ce conflit fictif est la reconnaissance par l’Algérie de la souveraineté du Maroc sur son Sahara, se demandant ce qui aurait pu se passer si l’Algérie avait reconnu cette réalité plus tôt et quel aurait été l’impact sur les relations régionales, y compris celles entre le Maroc et Israël.

Il est à noter qu’Abdou Semmar, qui réside à Paris après avoir survécu à une tentative d’assassinat, fait face à une peine de mort par contumace prononcée par un tribunal algérien lié au régime militaire, pour avoir divulgué des informations sensibles sur les projets de Sonatrach via son site « Algérie Part ».

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