Une nouvelle classification internationale a révélé une vérité douloureuse sur le régime militaire algérien, exposant le mensonge des revendications concernant la « nouvelle Algérie » et la « troisième puissance économique mondiale », comme le promeut le président nommé Abdelmadjid Tebboune.
Selon le classement publié par l’émission « Jafar Talk » diffusée sur la chaîne allemande Deutsche Welle, l’Algérie s’est classée deuxième parmi les pays arabes parmi les pires pays en termes de qualité de vie, occupant la soixante-dix-septième place au niveau mondial.
La paradoxe choquant réside dans le fait que l’Algérie, que Tebboune décrit comme une « puissance frappante », n’a devancé que le Liban, qui souffre des conséquences d’une guerre dévastatrice en raison de l’agression israélienne et d’une crise économique aiguë qui s’est aggravée avant la guerre.
En revanche, le Maroc, qui ne dépend ni des exportations de gaz ni de pétrole, s’est classé quatrième parmi les pays arabes et quarante-cinquième au niveau mondial en matière de qualité de vie, mettant en évidence le grand écart entre les deux pays.
Le classement, qui a inclus 89 pays de différents continents, s’est basé sur des critères précis tels que la sécurité, la stabilité politique, la qualité du marché du travail, et d’autres indicateurs économiques et sociaux. Des pays comme la Syrie, le Yémen et le Soudan ont été exclus en raison du manque de données disponibles.
Ce classement intervient après qu’un rapport de l’Economist Intelligence, une branche du groupe britannique Economist, a classé la capitale algérienne comme l’une des pires villes où vivre pour la quatrième année consécutive, se positionnant à la 171e place sur 173 villes couvertes par le rapport de 2024.
Il ne fait aucun doute qu’avec ses immenses ressources naturelles en gaz et en pétrole, l’Algérie aurait pu réaliser prospérité et bien-être pour son peuple, si ce n’était pour le régime militaire corrompu qui dilapide les richesses dans des projets fictifs, y compris le soutien à la bande terroriste de « Ben Batouch », au lieu d’investir dans l’amélioration des conditions de vie des citoyens.
Malgré toutes ces richesses, le citoyen algérien ressent un profond désespoir, comme l’a exprimé un ancien d’une commune de Ghazaïl en s’écriant au visage d’Abdelkader Ben Qorina, président du Parti de la construction nationale, en déclarant avec éloquence : « Le Sahara occidental est la raison de la ruine de l’Algérie. »
