Depuis quelque temps, une étrange fébrilité agite certaines sphères médiatiques hostiles au Maroc. Des thèses fumeuses, des « révélations » opportunément distillées et des analyses biaisées se multiplient, tentant d’introduire le doute là où il n’a pas lieu d’être. L’un des derniers prétextes en date n’est autre que l’affaire Mehdi Hijjaoui, dont le parcours, présenté sous un prisme sensationnaliste, sert de matière première à une campagne de désinformation soigneusement orchestrée. L’objectif est limpide : instrumentaliser les dynamiques internes des institutions sécuritaires marocaines pour mieux en saper l’autorité.
Une telle entreprise ne saurait surprendre. Chaque État souverain veille jalousement sur l’intégrité de ses appareils stratégiques et ajuste, au gré des exigences du moment, leurs structures et leurs équilibres internes. Dans le domaine du renseignement, ces adaptations sont une nécessité vitale, indissociable des impératifs de discrétion et d’efficacité. Mais ce que les lois de la souveraineté imposent, les cercles mal intentionnés s’évertuent à travestir en « purges », « déstabilisation » ou « crise latente ». Derrière cette rhétorique fallacieuse se devine une volonté à peine voilée : celle de fissurer, par le doute et la suspicion, l’édifice institutionnel marocain.
Mais au-delà des artifices médiatiques, une interrogation s’impose : qui a intérêt à injecter ce poison du soupçon dans l’opinion publique ? Qui orchestre cette tentative récurrente de disqualification de l’appareil sécuritaire marocain ? Qui redoute tant un Maroc affirmé dans sa puissance, maître de son destin et inébranlable dans ses prérogatives régaliennes ?
Ce ballet insidieux de la manipulation ne relève ni de la simple curiosité journalistique ni d’un quelconque exercice d’analyse objective. Il traduit un malaise, voire une panique, face à un Maroc qui s’est imposé, avec constance et détermination, comme un pilier de stabilité dans une région en proie aux convulsions. Là où d’autres vacillent sous les assauts de l’incertitude et des jeux d’influence, le Royaume trace sa route avec une fermeté qui déplaît à ceux dont l’agenda repose sur l’affaiblissement des États solides.
Dans ce combat feutré où l’information est une arme et la rumeur un cheval de Troie, il appartient à chacun de ne pas céder aux sirènes de l’intoxication orchestrée. Loin des affabulations, une réalité demeure immuable : le Maroc n’a jamais laissé, et ne laissera jamais, d’autres dicter le tempo de sa souveraineté. Ceux qui s’acharnent à projeter leurs propres fissures sur la solidité du Royaume en seront, comme toujours, pour leurs frais.