Domo mise sur le sort du RCA… L’ombre des amateurs plane à l’horizon

Domo mise sur le sort du RCA… L’ombre des amateurs plane à l’horizon

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Démou en jeu avec le destin du KAC… et l’ombre des amateurs se profile à l’horizon.

Il est douloureux de voir un club emblématique tel que le club de Kénitra (KAC), avec son histoire et son symbolisme, s’approcher aujourd’hui du gouffre, non pas en raison d’un manque de moyens ou de compétences, mais à cause d’une mauvaise gestion et de l’interférence des rôles entre ceux qui doivent diriger et ceux qui doivent entraîner.

Monir Jaouani, un enfant de la maison et entraîneur expérimenté, se retrouve au milieu d’un champ de mines appelé « interventions inopportunes », qui ne lui laissent aucune place pour imposer sa vision ou diriger l’équipe selon ses convictions techniques. Comment un entraîneur peut-il réussir lorsque d’autres s’immiscent dans chaque détail ? Comment une équipe peut-elle se relever lorsqu’elle vit dans un chaos administratif qui transforme les ambitions en cauchemar ?

Le président du club, Hakim Démou, au lieu de se concentrer sur le soutien à la stabilité et la construction d’un véritable projet sportif, a choisi d’entrer sur le terrain par la porte de derrière, influençant les choix et la composition, annihilant ainsi toutes les bases d’un travail technique sain. Quant aux recrutements, ils ont été comparables à verser de l’eau dans le sable ; des transactions en masse sans étude ou harmonie, et le résultat est une équipe mentalement dispersée et perdue sur le terrain.

Ni les subventions généreuses n’ont sauvé l’équipe, ni les discours enflammés n’ont eu d’effet. Seul un véritable projet sportif, ainsi que le respect des compétences de chacun, auraient pu sauver le KAC de cette chute.

Aujourd’hui, alors que nous frôlons la catastrophe, nous le disons clairement : si le président ne fait pas preuve de courage et ne renonce pas à s’immiscer dans le domaine technique, laissant à l’entraîneur la liberté de décision et d’action, le KAC sombrera inévitablement dans la division des amateurs, et alors ni excuses ni justifications ne pourront sauver la situation.

L’histoire ne pardonne pas, et les supporters du KAC ne laisseront pas passer inaperçu ceux qui sont à l’origine de l’humiliation de leur maillot et de leur emblème sacré.

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