La cour d’appel de Casablanca confirme la peine de quatre ans de prison pour la « tiktokeuse » Hayam Star.

La cour d’appel de Casablanca confirme la peine de quatre ans de prison pour la « tiktokeuse » Hayam Star.

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La chambre correctionnelle de la cour d’appel de Casablanca a confirmé aujourd’hui, lundi, le jugement de première instance rendu contre la créatrice de contenu Aïcha Sraïdi, connue sous le nom de « Hyam Star », condamnant celle-ci à quatre ans de prison ferme. Le jugement concernant son époux, qui avait écopé d’une peine d’un an de prison ferme, a également été maintenu.

La cour de première instance d’Aïn Seba a prononcé son verdict plus tôt, après avoir jugé « Hyam Star » et son mari en état d’arrestation pour des accusations graves, notamment l’outrage à des fonctionnaires publics dans l’exercice de leurs fonctions, l’insulte à un magistrat durant l’exercice de ses fonctions, la diffamation d’une entité organisée, ainsi que des accusations liées à la mendicité avec des enfants de moins de treize ans, le fait de donner un mauvais exemple aux mineurs, la violence à l’égard d’un enfant de moins de 15 ans, le trouble à l’ordre public, et la diffusion de faits mensongers portant atteinte à la vie privée des individus et les diffamant.

Cette affaire a suscité un large débat sur les réseaux sociaux, notamment en raison des critiques portées contre le contenu diffusé par « Hyam Star » sur des plateformes telles que TikTok et YouTube, jugé par beaucoup comme nuisible aux valeurs sociales et en violation des lois en vigueur. D’autres estiment que l’emprisonnement des influenceurs numériques soulève des questions sur les limites de la liberté d’expression et sur la responsabilité légale des plateformes numériques face à ce type de contenu.

La décision de la cour envoie un message fort selon lequel la justice ne tolérera pas les abus sous prétexte de divertissement ou de notoriété numérique, et relance le débat sur la nécessité de réguler le contenu numérique et de tenir les créateurs de contenu responsables lorsqu’ils dépassent les limites légales et éthiques.

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