La direction du parquet a ouvert un débat sur la protection des femmes et des enfants depuis son stand au Salon international de l’édition et du livre de Rabat.
Aujourd’hui, dimanche, le parquet général a organisé une table ronde scientifique à son espace lors de l’événement, sous le slogan « Un parquet citoyen garantissant les droits et les libertés », consacrée au thème de « la protection juridique des femmes et des enfants », dans le cadre des efforts pour établir une justice sociale équitable pour les groupes vulnérables.
La conférence, qui a débuté à quinze heures trente, a vu la participation de responsables judiciaires et d’experts qui ont discuté des mécanismes de prise en charge des femmes victimes de violence et des enfants en situation de vulnérabilité, tout en appelant à élargir la coordination institutionnelle et à améliorer les interventions.
La séance a été animée par Dr. Mohamed Chbib, président de la branche de protection de la famille et des groupes spécifiques. Elle a été ouverte par une intervention de Dr. Aziza Hendaz, présidente de la branche spécialisée du parquet, qui a appelé à la mise en œuvre de la loi sur l’orientation civile et à la coordination des efforts pour protéger les femmes de la violence.
Le Dr. Hicham Khershaf, procureur adjoint à Tanger, a présenté une analyse critique du protocole territorial concernant les femmes victimes de violence, soulignant les défis rencontrés lors de sa mise en œuvre sur le terrain.
De son côté, Dr. Sana Kamil, responsable de la section de suivi des affaires infantiles, s’est penchée sur les lacunes de la prise en charge judiciaire des enfants en situation de vulnérabilité, appelant à soutenir les mesures d’accompagnement visant à protéger cette catégorie.
Pour sa part, Dr. Kawtar Mansouri, directrice de l’enfance et des affaires féminines au ministère des Jeunes, a insisté sur l’importance de la coordination entre les centres de l’enfance, le parquet et les autorités sociales et sécuritaires pour garantir une protection efficace des enfants au sein des institutions de prise en charge.
Cette table ronde s’inscrit dans une série d’initiatives du parquet général pour renforcer le rôle des acteurs judiciaires et sociaux et incarner le concept de justice citoyenne fondée sur le respect de la dignité des citoyens et la promotion d’une culture des droits et des libertés.