La tragédie s’est intensifiée à Fès, où le bilan des victimes de l’effondrement d’un immeuble résidentiel a atteint au moins six morts dans le quartier Al-Hassani, au cours de la nuit de vendredi. Cet événement soulève de nouveau des préoccupations concernant les conditions de sécurité des bâtiments, notamment ceux anciens.
Les résidents du quartier Al-Hassani ont été réveillés par un bruit assourdissant alors qu’un immeuble de quatre étages, abritant plusieurs familles, s’est effondré pendant leur sommeil. La structure s’est rapidement transformée en un tas de décombres, suscitant la panique parmi les habitants environnants.
Au départ, quatre personnes ont perdu la vie, mais le nombre de victimes a rapidement augmenté pour atteindre six, tandis que sept autres ont été blessées, dont certaines dans un état grave. Ces dernières ont été transportées d’urgence à l’hôpital régional El-Hosani à Fès. Un médecin de l’établissement a indiqué que les opérations de secours étaient toujours en cours et que le nombre de victimes pourrait augmenter avec l’arrivée d’autres blessés et dépouilles au service des urgences.
Sur le site de l’accident, les équipes de protection civile et les habitants ont travaillé frénétiquement pour tenter de retrouver des survivants ou des corps coincés sous les décombres, dans des conditions difficiles et avec une précision nécessaire.
De leur côté, plusieurs occupants des immeubles adjacents ont évacué leurs maisons par crainte d’effondrements similaires affectant leurs habitations. Une atmosphère de chagrin et de pleurs régnait sur les lieux, transformant le quartier en un lieu de deuil, imprégné de douleurs et de pertes.
Cet incident a ravivé les inquiétudes concernant la sécurité des constructions et le contrôle technique des bâtiments, en particulier ceux érigés depuis des décennies sans entretien régulier. Ces structures abritent des centaines de familles dans des zones déjà surpeuplées avec une infrastructure défaillante, rendant chaque nuit paisible une potentielle menace pour la vie de citoyens innocents.