La cour d’appel de Rabat a confirmé, ce lundi 30 juin, le jugement prononcé en première instance contre le journaliste Hamid Mahdaoui, le condamnant à une peine d’un an et demi de prison ferme ainsi qu’à verser des dommages-intérêts de 150 millions de centimes en faveur du ministre de la Justice, Abdellatif Ouahbi.
Le tribunal de première instance avait reconnu Mahdaoui coupable en novembre dernier d’accusations liées à des « diffusions et distributions de déclarations et faits mensongers dans le but de diffamer », ainsi que « d’injure publique et de diffamation », sur la base des articles 443, 444 et 447 du Code pénal.
L’affaire est née de déclarations publiées par Mahdaoui sur sa chaîne YouTube, considérées par le ministre de la Justice comme offensantes et portant atteinte à son honneur, ce qui l’a conduit à saisir la justice.
Le verdict de la cour d’appel a ainsi validé la décision de première instance, renforçant l’orientation du système judiciaire face aux questions de publication et de contenu numérique qui suscitent des débats au sein des milieux médiatiques et des droits de l’homme.