Le Maroc inflige un revers à l’Algérie en étant élu membre du comité permanent de la Convention de Ramsar.

Le Maroc inflige un revers à l’Algérie en étant élu membre du comité permanent de la Convention de Ramsar.

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Lors de la 15e session de la Conférence des Parties de la Convention de Ramsar (COP15), qui s’est tenue du 23 au 31 juillet 2025 à Victoria Falls, au Zimbabwe, le Maroc a réussi à contrecarrer une tentative de l’Algérie de politiser la convention protégeant les zones humides.

Dans un communiqué officiel, l’Agence nationale des eaux et forêts a affirmé que certains pays ont tenté d’exploiter le caractère scientifique et environnemental de la Convention de Ramsar à des fins politiques, mais le Maroc a vigoureusement rejeté cette approche, préservant ainsi les principes fondamentaux de la convention.

En particulier, le Maroc a fermement refusé un projet de résolution algérien visant à radier quatre sites Ramsar des territoires du sud du Royaume : l’Oued Sakia el Hamra (Laâyoune), la côte d’Aftissat (Boujdour), la baie d’El Guerguerat et la sabkha d’Emli (Oued Eddahab).

Grâce à une mobilisation diplomatique intense et au soutien massif des États membres, la partie algérienne a été contrainte de retirer son projet de résolution, ce qui reflète la solidarité de la communauté internationale envers le Maroc et son engagement à préserver la neutralité de la convention.

Parallèlement, l’Agence nationale des eaux et forêts a présenté lors de la conférence les efforts pionniers du Maroc en matière de conservation des zones humides, s’appuyant sur une stratégie globale associant tous les acteurs, incluant le gouvernement, les collectivités locales, le milieu académique, la société civile, les populations locales et le secteur privé.

Ces efforts s’inscrivent dans le cadre de la stratégie « Forêts du Maroc 2020-2030 », qui considère les zones humides comme un pilier essentiel pour maintenir l’équilibre environnemental, faire face aux changements climatiques et soutenir le développement durable.

Le Maroc réaffirme son engagement continu en élargissant son réseau de sites Ramsar, qui compte aujourd’hui 38 sites internationaux, s’étendant du détroit de Gibraltar aux régions désertiques, caractérisés par une biodiversité importante et soutenant les parcours migratoires des oiseaux.

Dans une avancée significative, la ville de Mahdia a officiellement été désignée comme la deuxième ville marocaine à obtenir le label « Ville des zones humides », après Ifrane, illustrant ainsi l’intégration des enjeux environnementaux dans les transformations urbaines.

Sur la scène internationale, le Maroc a été élu membre de la commission permanente de la Convention de Ramsar pour la région de l’Afrique du Nord pour la période 2025-2028, confirmant la confiance mondiale dans sa position de leadership.

Le COP15 a vu la participation de plus de 170 parties contractantes, toutes engagées à renforcer la protection des zones humides à l’échelle mondiale, défiant clairement toutes les tentatives de politisation.

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