Les membres du Sénat américain ont souligné, lors d’une session d’audition de la Commission des affaires étrangères, la solidité des relations stratégiques entre les États-Unis et le Maroc, considérant que Rabat constitue un allié ancien et un partenaire essentiel pour Washington en Afrique et au-delà. Ces déclarations ont été faites à l’occasion de la séance de confirmation de Dukes Buchanan III en tant que nouvel ambassadeur des États-Unis au Maroc.
Le sénateur républicain Bill Hagerty, membre éminent de la Commission des affaires étrangères, a insisté sur l’importance stratégique du Maroc en raison de sa position géographique reliant l’Afrique, l’Europe et le Moyen-Orient, mettant en avant son rôle clé dans le renforcement de la sécurité régionale et la lutte contre le terrorisme, ainsi que sa contribution à la promotion des valeurs de coexistence et de développement social et économique.
Hagerty a estimé que le partenariat entre le Maroc et les États-Unis s’inscrit dans un cadre historique solide, animé par un souci commun de renforcer la coopération sur des questions d’intérêt stratégique. Pour sa part, le sénateur démocrate Chris Murphy a qualifié la relation entre les deux pays de « précieuse », mettant en lumière sa robustesse et sa continuité, et affirmant que les États-Unis considèrent le Maroc comme un pays leader dans la région ayant une influence dépassant ses frontières géographiques.
La sénatrice démocrate Jacky Rosen a répertorié les multiples domaines de coopération entre Rabat et Washington, appelant à renforcer cette collaboration, notamment dans les secteurs de la cybersécurité et de l’énergie, considérés comme des domaines prometteurs d’importance stratégique dans un avenir proche.
Le nouvel ambassadeur américain au Maroc, Dukes Buchanan III, a affirmé dans son intervention devant la commission que le Royaume constitue un pilier fondamental de la stabilité, et que sa position géographique lui confère un rôle central dans la préservation de la sécurité nationale américaine. Il a souligné que sa nomination, annoncée par l’ancien président américain Donald Trump en mars dernier, reflète l’importance accordée par les États-Unis à leurs relations avec le Maroc.