Ahizoun… Jusqu’à quand continuerons-nous à observer ce type d’échecs ?

Ahizoun… Jusqu’à quand continuerons-nous à observer ce type d’échecs ?

- in Sport

Akhizon : jusqu’à quand allons-nous continuer à observer ce type d’échecs ?

Avec chaque grande compétition mondiale d’athlétisme, la question résonne dans l’esprit des supporters marocains : « Jusqu’à quand ces échecs vont-ils se poursuivre ? » De Tokyo à Doha, de Munich à Budapest, le même tableau se dessine : les années passent et les coureurs marocains cherchent désespérément une lueur d’espoir capable de redorer le blason de ces épreuves qui furent longtemps une source de fierté pour le sport national.

Ces dernières années, l’athlétisme marocain a connu une série de résultats décevants. Des retraits inattendus, des chutes récurrentes lors des phases de qualifications, un rendement bien en deçà des attentes pour les jeunes athlètes, toutes ces manifestations pointent vers une crise plus profonde qu’un simple coup de malchance ou une mauvaise préparation. Même les rares étoiles, comme Soufiane El Bakkali, se retrouvent sous une immense pression populaire, tentant de sauver l’honneur d’un sport en proie à des échecs répétés.

Le problème ne réside pas uniquement dans les performances individuelles des athlètes, mais s’étend à l’ensemble du système de l’athlétisme. Le manque de soutien financier, l’insuffisance des équipements modernes, et le peu de programmes de préparation psychologique et technique sont autant de facteurs qui rendent l’athlète marocain moins compétitif face aux vedettes mondiales. De plus, l’absence de stratégie à long terme pour former une nouvelle génération de coureurs aggravent la situation, transformant le succès en événements isolés et sporadiques.

Pourtant, malgré tout cela, il subsiste une détermination et un esprit combatif chez les athlètes marocains, mais ils ont besoin d’un environnement propice, d’une gestion professionnelle et de programmes d’entraînement avancés conformes aux normes internationales. Les supporters marocains, qui ont toujours été fiers de l’histoire de l’athlétisme, se posent la question : « Akhizon… jusqu’à quand allons-nous continuer à observer ce type d’échecs ? »

La réponse ne viendra peut-être pas rapidement, mais elle doit commencer par un changement radical : soutenir les athlètes, développer les infrastructures et accorder plus d’attention à l’aspect mental et technique du sport. Le potentiel marocain existe, la volonté est là, mais un résultat positif nécessite un plan clair et une gestion avisée pour garantir que le Maroc revienne sur les podiums, là où son nom brillait parmi les plus grands du monde.

You may also like

Sofiane El Bakali en larmes après une perte spectaculaire lors de la finale du 3000 mètres steeple dans les derniers mètres.

Sofiane El Backali n’a pas pu retenir ses