Le bureau national des chemins de fer a commencé, depuis septembre, des travaux d’envergure pour l’infrastructure ferroviaire dans la région de Casablanca dans le cadre du projet du train à grande vitesse reliant Kenitra à Marrakech. L’objectif est de répondre à la demande actuelle et future en matière de transport ferroviaire, en particulier sur l’axe reliant Mohammédia à Nouacer.
Dans un communiqué, le bureau a précisé que ces travaux permettront d’ajouter de nouvelles voies pour porter leur nombre à six : deux voies dédiées aux trains à grande vitesse, deux voies pour les trains de proximité et deux voies pour les autres trains. Cela nécessitera l’élargissement d’environ 40 ouvrages d’art à Casablanca.
Les travaux comprennent également l’installation d’un nouveau système de signalisation, la construction de gares spécifiques pour les trains à grande vitesse et pour les trains de proximité, la réalisation de 600 kilomètres de voies électrifiées, ainsi que la création de neuf centres de maintenance pour le matériel roulant.
Le chantier s’étendra jusqu’à la fin de 2027 par phases successives, avec des travaux programmés de nuit et parfois de jour. Il est prévu que ces travaux impactent certaines correspondances, entraînant la fermeture temporaire de plusieurs gares, dont la gare de Maison Blanche. La première phase débutera le 15 septembre avec une révision complète des horaires des trains, tout en maintenant l’offre habituelle pour les passagers.
Pour réduire l’impact des travaux sur le trafic, le bureau national des chemins de fer a mis en place un plan précis garantissant la continuité des services dans des conditions confortables et sécurisées. À partir du 8 septembre, un dispositif d’information sera lancé pour guider les voyageurs dans les principales gares et sur toutes ses plateformes numériques et commerciales.
Ce projet constitue une extension de la ligne à grande vitesse reliant Tanger à Kenitra, sur une distance de 430 kilomètres, permettant ainsi de relier Tanger à Marrakech en seulement deux heures quarante minutes. Il contribuera également à renforcer la connexion entre les grandes villes, les aéroports et les stades, et affirme la position du Maroc en tant qu’acteur régional dans le domaine du transport ferroviaire moderne et durable.