La Cour d’appel de Kénitra a organisé, hier mercredi, un colloque national intitulé « Lecture sur les évolutions du Code de la procédure pénale entre ce qui reste et ce qui change », en partenariat avec l’Ordre des avocats de Kénitra, en présence d’une élite de juges, d’enseignants universitaires et de chercheurs en droit.
La cérémonie d’ouverture a été marquée par la présence d’invités officiels importants, parmi lesquels le gouverneur de la province de Kénitra, Abdelhamid El Mazid, le président du conseil scientifique local, Dr. Younes Sehbari, le chef du département des affaires intérieures, Mohamed Raïf, le substitut du chef de la ville, Khalifa Ben Cherij, la présidente de la commune de Kénitra, Amina Harouza, le directeur de la sûreté de Kénitra, Mustafa El Oujdi, et le commandant régional de la gendarmerie royale, Nasser Ksaïh. Des représentants des autorités locales, civiles et militaires, ainsi que des membres du parquet et de l’Ordre des avocats étaient également présents.
La conférence a été inaugurée par la récitation de versets du Saint Coran et de l’hymne national, suivie d’un discours du président de la Cour d’appel de Kénitra, qui a souligné l’importance de cette initiative pour accompagner les réformes législatives à venir, renforcer les garanties d’un procès équitable et protéger les droits humains.
Les travaux du colloque se sont articulés autour de deux sessions scientifiques. La première a porté sur « Les procédures de l’action publique et la justice d’instruction, et le défi de la protection des droits et libertés », présidée par le substitut du procureur général, Khalil Bouhajja. La seconde session, intitulée « Les garanties d’un procès équitable et la protection de la sécurité judiciaire des citoyens », a été dirigée par le substitut du procureur, Khaled Chaeuchi. Les interventions ont abordé des thèmes relatifs à l’accusation pendant le procès, aux défis pratiques de l’application de la nouvelle loi, à la justice numérique, ainsi qu’à la protection des droits et libertés lors de l’enquête et de l’instruction.
Les intervenants ont insisté sur le fait que les modifications à venir représentent un pas vers une justice plus efficace et équitable, établissant un équilibre entre la protection de l’ordre public et la dignité des individus ainsi que leurs droits. La conférence s’est clôturée par un pot de thé, réunissant les participants dans une atmosphère interactive et scientifique, soulignant la place de Kénitra en tant que carrefour de discussions juridiques constructives.