Les habitants des communes d’Imour et d’Akkay tirent la sonnette d’alarme face à l’aggravation de la crise environnementale et économique qui menace leur unique source de subsistance : les oliviers, en raison de la persistance de la sécheresse et de la dégradation des cultures agricoles due à la rareté de l’eau.
Les agriculteurs dépendent de l’eau de l’oued Nefis et du barrage de Lalla Takrakt pour sauver les restes de leurs arbres, mais l’espoir diminue en raison de la baisse du niveau du barrage et du faible débit des rivières. De plus, les habitants se plaignent des violations récurrentes des entreprises de carrière qui exploitent le lit de la rivière, entravant l’acheminement de l’eau vers les canaux vitaux et menaçant d’une interruption totale de l’irrigation.
Les inquiétudes ont augmenté après le début des activités d’une entreprise dans la région d’Agoug, un point essentiel pour l’alimentation des canaux « Amazgelf » et « Jdida », ce qui pourrait entraîner la destruction définitive de la ressource en eau si les autorités n’interviennent pas de toute urgence.
La population a demandé l’ouverture d’une enquête de terrain immédiate, l’arrêt des activités illégales, et la sanction des responsables de cette catastrophe environnementale, tout en appelant à la réparation des canaux d’eau pour garantir leur accès aux terres agricoles et protéger les oliviers, symbole de leur résistance économique et culturelle.






