Le rideau se ferme sur la 46e édition du Festival culturel d’Asilah, saluée pour son succès.

Le rideau se ferme sur la 46e édition du Festival culturel d’Asilah, saluée pour son succès.

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Le rideau est tombé dimanche soir sur la 46e saison culturelle d’Assilah, qui s’est déroulée sous le haut patronage du roi Mohammed VI du 26 septembre au 12 octobre, dans une ambiance festive mêlant créativité artistique et hommage au patrimoine culturel de la ville.

La cérémonie de clôture, organisée par la Fondation Forum d’Assilah en partenariat avec le ministère de la Jeunesse, de la Culture et de la Communication et le conseil municipal, a été marquée par des moments forts de reconnaissance, honorant des acteurs locaux, des associations et des initiatives environnementales pour leurs contributions à la dynamique de la ville et à la sensibilisation sociale et environnementale.

Les prix « Atelier de l’expression littéraire et de l’écriture pour enfants » ont été décernés à des talents prometteurs dans le domaine littéraire, dont « Rôya Shentouf », « Taha Rissouli » et « Jannat Benjidd ». La rue Sidi « Mbark » a remporté le prix de l’environnement « beau quartier », tandis que « Zahra El Sanoussi » a reçue le prix de « la mère exemplaire », et les sœurs « Fatima » et « Amina Malki » ont été récompensées par le prix de « la femme au travail » pour leurs efforts en faveur de la propreté de la ville.

La petite « Lina Al-Mahfoudhi » a également été honorée avec le prix du « jeune de l’année » en raison de son talent poétique précoce. La Fondation Forum d’Assilah a décerné le prix de « l’association de l’année » à l’Association des Cœurs d’Assilah pour le savoir et l’action sociale, reconnaissant ses initiatives éducatives et sanitaires en faveur des groupes vulnérables.

Dans son discours à cette occasion, « Hatim Battayoui », secrétaire général de la Fondation Forum d’Assilah, a confirmé que cette édition avait réussi à conserver l’éclat de la saison malgré l’absence de son fondateur défunt, « Mohammed Ben Aïssa », soulignant que sa présence était palpable dans chaque recoin de l’événement. Il a ajouté que le soutien royal et l’appui institutionnel constituaient des piliers essentiels pour la pérennité de cette initiative qui reflète des valeurs de dialogue et d’ouverture culturelle tout en renforçant la position d’Assilah comme un phare de la pensée et de l’art.

Les activités de cette édition ont inclus une série de conférences et de rencontres intellectuelles, notamment une table ronde au sein de la « tente de la créativité » intitulée « Mohammed Ben Aïssa : homme d’État et icône de la culture », ainsi qu’une conférence en hommage à l’artiste peintre « Abdelkader El Wazzani », et une autre sur « l’Afrique atlantique : vers une vision africaine unifiée de l’espace atlantique », organisée en partenariat avec le Centre de politiques pour le sud nouveau.

La saison s’est conclue par la remise du prix « Tchikaya Ouatamsi » pour la poésie africaine à la poétesse ivoirienne « Tanella Boni », ainsi que par la signature de nouvelles œuvres littéraires par les auteurs marocains et mauritaniens participants, confirmant une fois de plus la place d’Assilah comme un espace dynamique de culture, d’art et de diversité créative, malgré les défis et les absences notables.

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