La Cour suprême du Canada a rendu un nouveau jugement contre un certain Hicham Guirandou dans l’affaire intentée par M. Sabti, confirmant une fois de plus que la loi canadienne ne tolère pas le phénomène de diffamation numérique et les abus sur les réseaux sociaux.
Ce jugement oblige Guirandou à retirer quatre vidéos contenant des allégations atteignant la réputation de M. Sabti, l’interdit de publier tout contenu similaire à l’avenir, et le condamne à verser 20 000 dollars canadiens en dommages pour préjudice moral, ainsi que 15 000 dollars canadiens en damages punitifs, avec intérêts légaux.
Cependant, ce n’est pas la première fois que Hicham Guirandou se retrouve devant la justice canadienne pour des affaires similaires. Il a déjà été condamné dans d’autres dossiers déposés par les professeurs Hanine, Najib Bensami, et l’avocat Adel Al-Mutairi, suite à des campagnes de diffamation qu’il a lancées à leur encontre, ce qui révèle un comportement agressif récurrent envers des personnalités judiciaires et institutionnelles marocaines.
De plus, Guirandou a déjà purgé une peine d’emprisonnement au Canada, après avoir violé une précédente décision de justice exigeant le retrait de vidéos offensantes, ce qui a été considéré comme un mépris manifeste pour les décisions judiciaires et une imprudence juridique qui lui a valu de sérieux ennuis.
Aujourd’hui, alors que la justice a resserré son emprise sur lui, ce diffamateur a perdu tous ses outils d’attaque et est devenu — au figuré — comme s’il avait « perdu ses dents », ne pouvant plus mentionner les noms des personnalités et responsables qu’il avait l’habitude de viser, se contentant d’insinuations sans oser s’exprimer clairement, dans une tentative désespérée de maintenir sa présence numérique sans risquer de nouvelles complications juridiques.
Ce nouveau jugement réaffirme la dignité de la justice canadienne face à l’anarchie numérique et rappelle que la liberté d’expression n’est pas une licence pour insulter ou diffamer. Ceux qui osent s’en prendre à la réputation ou à l’honneur des gens devront rendre des comptes devant la loi.
En somme, cette décision envoie un message fort à tous ceux qui ont fait des plateformes numériques un outil de règlement de comptes ou de propagation de mensonges : le droit international traite aujourd’hui avec rigueur toute forme de diffamation transfrontalière, et il n’y a plus de place pour ceux qui abusent de la liberté en l’absence de responsabilité.