La cour d’appel de Casablanca confirme la peine de cinq ans de prison contre Mohammed Bouderka

La cour d’appel de Casablanca confirme la peine de cinq ans de prison contre Mohammed Bouderka

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La cour d’appel de Casablanca a confirmé, hier mercredi 26 novembre, le jugement de première instance à l’encontre de Mohamed Boudrika, ancien président du club Raja de Casablanca et ancien parlementaire du Parti de la jeunesse populaire (Rassemblement national des indépendants), condamnant celui-ci à cinq ans de prison ferme et à une amende supérieure à 600 000 dirhams.

La cour de première instance d’Ain Seba a condamné Boudrika, le mardi 1er juillet dernier, à une peine de cinq ans de prison en raison de poursuites liées à des affaires financières, incluant l’émission de chèques sans provision et le détournement de fonds, ainsi que des accusations d’escroquerie et de falsification.

Le jugement prévoit également l’interdiction pour l’accusé d’émettre des chèques pendant un an, en plus de l’obligation de payer l’amende imposée.

Durant son processus judiciaire, Boudrika a maintenu son innocence, niant les charges portées contre lui, affirmant que la documentation relative aux crimes de falsification, d’escroquerie et de fraude « nécessitait une expertise technique » pour prouver leur véracité, et soutenant que la décision de condamnation était fondée, selon ses dires, sur « des déclarations sans preuves tangibles ».

Avec la confirmation du jugement en appel, le dossier de Boudrika entre dans une nouvelle phase judiciaire, suscitant un large intérêt de l’opinion publique sportive et politique, compte tenu de son ancienne position au sein du Raja de Casablanca et dans les instances législatives.

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