Tahraoui : Diminution significative des taux d’incidence du cancer du col de l’utérus grâce aux politiques de santé adoptées
Le ministre de la Santé et de la Protection sociale, Amine Tahraoui, a confirmé un recul continu des indicateurs de l’incidence du cancer du col de l’utérus au cours des dernières années, considérant cela comme une preuve de l’efficacité des politiques publiques mises en œuvre dans le cadre du plan national de lutte contre le cancer 2020-2029.
Lors d’une session de questions orales à la Chambre des représentants hier, lundi, le ministre a indiqué que le Maroc enregistre chaque année environ 50 000 nouveaux cas de cancer de différents types. Il a souligné que le cancer du col de l’utérus occupe désormais la quatrième place chez les femmes, représentant 6,5 % des cas, avec un taux d’incidence approchant 8,3 cas pour 100 000 femmes, alors qu’il se situait auparavant à la deuxième place avec 12,8 % et un taux de 13,46 cas.
Tahraoui a précisé que ces résultats s’inscrivent dans les engagements internationaux du Maroc et les recommandations de l’Organisation mondiale de la santé, à travers l’adoption d’une stratégie nationale reposant sur trois axes principaux et complémentaires.
En matière de prévention, le ministre a mis en avant l’intégration de la vaccination contre le virus du papillome humain (VPH) dans le programme national de vaccination depuis 2022, ainsi que le renforcement des campagnes de sensibilisation et d’information, affirmant que la vaccination est une option de santé efficace basée sur des données scientifiques récentes.
Concernant le dépistage précoce, il a expliqué que le programme national vise les femmes âgées de 30 à 49 ans, et qu’il est actuellement mis en œuvre dans 61 préfectures et provinces, bénéficiant chaque année à environ 500 000 femmes, soutenu par un réseau de 59 centres de santé reproductive à travers les différentes régions du royaume.
Quant à la prise en charge et au traitement, le ministre a déclaré que le système de santé traite annuellement plus de 1000 cas précoces de cancer, offrant des soins spécialisés dans 12 centres régionaux d’oncologie, ainsi que dans deux pôles de référence au sein des centres hospitaliers universitaires de Rabat et de Casablanca, selon des protocoles de traitement nationaux actualisés.
Tahraoui a affirmé que cette approche globale a abouti à des résultats tangibles, se traduisant par une baisse continue des taux d’incidence. Il a insisté sur l’engagement du ministère à poursuivre le renforcement de ces efforts afin d’éliminer le cancer du col de l’utérus comme problème de santé publique au Maroc.



