Le total des impôts collectés par la Direction Générale des Impôts (part du budget général) est passé de 138,598 millions de dirhams en 2021 à 202,615 millions de dirhams en 2024, enregistrant une croissance significative dans la dynamique de recouvrement fiscal. Les données montrent que la Direction régionale de Casablanca se classe en tête des recettes, tandis que certaines autres directions, comme celles de Rachidia, Béni Mellal et Oujda, contribuent très peu.
En 2024, les contributions des directions régionales de Casablanca et de Rabat ont représenté environ 80 % du total des recettes fiscales, alors que le total de la Direction de Rachidia n’a pas dépassé 0,2 %, Béni Mellal 0,6 % et Oujda 1,3 %.
Le ministre délégué auprès de la ministre de l’Économie et des Finances chargé du budget, Fouzi Lekjaâ, a précisé que la répartition des recettes fiscales par direction régionale entre 2021 et 2024 met en évidence la position continue de Casablanca en tête en termes de volume de recettes collectées.
Les détails révèlent que Casablanca a conservé la part du lion des recettes fiscales pendant ces quatre années, avec des pourcentages de 59,4 % en 2021, 62,5 % en 2022, 62,2 % en 2023, avant de légèrement diminuer en 2024 à 58,6 %.
La Direction de Rabat arrive en seconde position avec des taux presque stables : 22,5 %, 19,5 %, 18,3 % et 21,2 % respectivement au cours de la même période. Quant à Tanger, elle a maintenu des taux proches de 4,5 à 4,7 % avant d’atteindre 5,1 % en 2024.
À la fin du classement, la Direction de l’Orient avec Oujda a enregistré des taux entre 1,3 et 1,4 %, tandis que les parts de la Direction de Béni Mellal se sont stabilisées autour de 0,6 %, avec celle de Rachidia affichant la plus basse nationalement à environ 0,2 % pendant les quatre années.
Cette distribution régionale reflète un écart important dans l’activité économique entre les régions, où la majorité des revenus sont concentrés sur l’axe Casablanca-Rabat, alors que les contributions d’autres régions, malgré une croissance démographique notable, restent faibles, notamment celles qui sont moins densément peuplées sur le plan économique.





