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Le Conseil des représentants a adopté, ce vendredi, à la majorité, le projet de loi de finances n° 50.25 pour l’exercice 2026 dans le cadre de la deuxième lecture, après l’avoir approuvé en commission des finances et du développement économique. L’adoption a été faite avec 80 voix pour, 25 contre, sans aucune abstention, alors que le taux de présence n’a pas dépassé 26,6 % du total des députés, soulevant à nouveau la problématique de l’absentéisme parlementaire.
Ce matin, la commission des finances et du développement économique avait déjà approuvé le projet de loi à la majorité, avec 17 voix pour et 8 abstentions, sans vote contre, après que le ministre des Finances, Fouzi Lekjaâ, a présenté les amendements validés par le Conseil des conseillers.
Le projet de loi de finances 2026 introduit des modifications fiscales, dont la principale est l’augmentation du taux de déduction des dons monétaires ou en nature accordés aux entreprises sportives, passant de 10 à 20 %. De plus, il élargit progressivement le champ de la retenue à la source sur l’impôt sur les sociétés et la taxe sur la valeur ajoutée, en fonction du chiffre d’affaires, et crée un « Fonds de gestion des ressources financières des collectivités territoriales » pour soutenir la réforme structurelle des recettes localisées.
Fouzi Lekjaâ a souligné que la distribution des postes budgétaires est effectuée selon une méthodologie précise qui prend en compte les besoins de chaque secteur et le nombre d’employés prévus pour la retraite, en mettant l’accent sur les secteurs de la sécurité, de l’éducation et de la santé, considérant que le renforcement des ressources humaines et financières est un prérequis essentiel pour garantir la sécurité et le développement.





