Une responsable colombienne loue la transformation du Maroc en une plateforme logistique et d’investissement mondiale
L’ancienne vice-présidente colombienne et ancienne ministre des Affaires étrangères, Marta Lucía Ramírez, a salué les avancées logistiques et économiques que le Maroc a connues au cours des vingt-six dernières années, affirmant que le Royaume a réussi à renforcer son rayonnement international grâce à une infrastructure avancée et des projets stratégiques.
Elle a souligné que le Maroc a réussi à améliorer de manière claire son classement en matière de connectivité et de transport, ce qui lui a permis de se positionner comme un partenaire stratégique pour l’Europe et l’Afrique, face à un intérêt croissant des investisseurs internationaux.
Ramírez a mentionné des projets d’envergure ayant eu un impact direct sur l’image du Maroc, parmi lesquels le port de Tanger Med, qu’elle a qualifié de plus grand port d’Afrique et de l’un des trente plus grands ports au monde en termes de trafic de conteneurs. Elle a considéré que cela a transformé le Maroc en un hub logistique mondial grâce à sa position stratégique à proximité du détroit de Gibraltar et à sa liaison avec plus de 180 ports internationaux. Elle a également mis en avant le train à grande vitesse « Al Boraq », le premier de ce type en Afrique, qui a contribué à améliorer la qualité des transports et à renforcer la connectivité intérieure.
Elle a ajouté que le réseau autoroutier a également connu une expansion significative, avec la construction ou la mise à jour de plus de 1800 kilomètres, ce qui a permis de désenclaver certaines régions et de relier les ports aux centres industriels et urbains. Elle a salué les réalisations du Maroc dans le domaine des énergies renouvelables, en particulier la centrale solaire Noor, qui a permis au Royaume de se positionner en tant que leader continental dans ce domaine, avec pour objectif de couvrir plus de la moitié de la demande en électricité à partir de sources propres d’ici 2030.
Ramírez a également évoqué les efforts de revitalisation des villes anciennes à Fès, Marrakech, Essaouira et Rabat, considérant qu’ils illustrent une approche alliant préservation du patrimoine et amélioration de l’attractivité touristique. Elle a ajouté des projets économiques stratégiques comme le pôle financier de Casablanca, qui a consolidé la position du Maroc en tant que centre financier régional.
En évoquant la question du Sahara marocain, elle a souligné la dynamique de développement que connaissent les régions du Sud grâce à des investissements massifs dans les infrastructures routières, portuaires, énergétiques et sociales, reflétant l’orientation de l’État vers un développement intégré et inclusif. Elle a conclu en affirmant que ces réalisations, qui ont été réalisées sous la conduite de Sa Majesté le Roi, ont transformé l’image du Maroc et consolidé sa place en tant que centre logistique, touristique et d’investissement majeur à l’échelle internationale.