Organiser la Coupe du Monde 2030 offre au Maroc l’opportunité de créer 100 000 emplois par an.

Organiser la Coupe du Monde 2030 offre au Maroc l’opportunité de créer 100 000 emplois par an.

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فتاح

Fitah : L’organisation de la Coupe du Monde 2030 offre au Maroc l’opportunité de créer 100 000 emplois par an

La ministre de l’Économie et des Finances, Nadia Fitah, a affirmé que l’organisation par le Maroc de la Coupe du Monde 2030, en partenariat avec l’Espagne et le Portugal, permettra au royaume de générer plus de 100 000 emplois par an, avec une croissance supplémentaire estimée à 1,7 %.

Lors de la deuxième session du Forum « Maroc Aujourd’hui », qui s’est tenu à Rabat sous le haut patronage du roi Mohammed VI, elle a souligné que les bénéfices économiques attendus ont été modélisés avec précision. Néanmoins, elle a insisté sur le fait que le véritable enjeu réside dans la transformation de cette dynamique en résultats tangibles pour tous les acteurs.

Fitah a ajouté que cette dynamique ne concerne pas uniquement les grandes entreprises, mais représente aussi une véritable opportunité pour les petites et moyennes entreprises, qui doivent être intégrées dans ce processus afin d’en tirer profit et d’améliorer leur compétitivité. Elle a également mentionné que le Maroc connaît aujourd’hui un profond processus de transformation, non seulement en vue de 2030, mais à partir de maintenant, visant un avenir plus inclusif et juste.

La ministre a également souligné que la Coupe du Monde 2030 est une occasion de renforcer l’inclusion financière, notamment pour les artisans, à travers le développement des services bancaires via mobile, ainsi que l’amélioration des infrastructures dans les domaines des transports et des communications, essentielles à tout changement socio-économique durable.

De son côté, la ministre déléguée chargée de la Transition numérique et de la Réforme administrative, Amal Al-Falih Sghrouchni, a abordé les contours d’une nouvelle culture numérique de services, nécessaire pour accompagner ce projet national. Cette culture repose sur la confiance dans le numérique, la capacité des citoyens à interagir avec des outils numériques, et lier la responsabilité à la reddition de comptes comme élément clé de l’évaluation des performances publiques.

Al-Falih Sghrouchni a révélé que des efforts sont en cours pour préparer un projet de loi spécifique au domaine numérique, qui sera présenté lors de la prochaine rentrée politique, après son passage par les instances compétentes. Ce texte, élaboré en collaboration avec la Commission nationale de protection des données personnelles, la Direction générale de la sécurité nationale et la Direction de la sécurité des systèmes d’information, vise à instaurer la confiance entre les citoyens et les services numériques.

Elle a également précisé que le ministère investit dans des programmes de formation et de sensibilisation, en mettant l’accent sur l’intelligence artificielle générative comme levier pour généraliser l’accès à la transformation numérique.

Le forum a également vu la participation du ministre de l’Industrie et du Commerce, Ryad Mezzour, du président de l’Association générale des entreprises du Maroc, Chakib Alj, et du président-directeur général du Groupe Banque Populaire, Mohamed Kettani, dans des discussions axées sur les opportunités de développement durable en perspective de 2030. Cet événement, organisé par le Groupe Le Matin sous le thème « Vision Royale – Maroc 2030 : Ancrer les bases d’une grande nation », a été marqué par un discours d’ouverture du chef du gouvernement Aziz Akhannouch, en visioconférence, et a réuni des personnalités nationales et internationales du monde économique, politique, sportif, numérique et médiatique.

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