La Chine affirme son souhait de contribuer de manière significative au développement du réseau ferroviaire marocain, tandis que le Maroc ambitionne de construire 1 500 kilomètres de lignes de train à grande vitesse d’ici 2035. Dans ce contexte, Pékin propose son expertise technique, ses institutions spécialisées et un partenariat stratégique renforcé.
Depuis le lancement du train Al-Boraq en 2018, reliant Tanger à Casablanca, la coopération entre les deux pays dans le secteur ferroviaire a pris un nouvel élan. Ce projet, le premier du genre en Afrique, a transporté plus de 5 millions de passagers en 2023, témoignant d’un intérêt croissant.
Des entreprises chinoises majeures, telles que China Railway Design Corporation et CREC 4, participent à plusieurs grands projets, notamment l’extension de la ligne TGV vers Marrakech et l’étude d’un futur lien avec Agadir, ainsi que des travaux d’infrastructure à Rabat.
Cette collaboration s’inscrit dans une dynamique plus large de rapprochement maroco-chinois, surtout à travers l’initiative « La Ceinture et la Route », que le Maroc considère comme une opportunité d’accélérer la réalisation de ses grands projets, en vue d’échéances internationales telles que la Coupe du Monde 2030.