Quand Le Monde recycle les fables d’une opposition discréditée

Quand Le Monde recycle les fables d’une opposition discréditée

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Najiba Jalal/

Dans son article « Au Maroc, une atmosphère de fin de règne pour Mohammed VI », Le Monde se donne des airs de vigie. En réalité, il ne fait que recycler, avec un soin académique, les storytelling fatigués qu’une poignée de pseudo-opposants marocains s’efforcent de faire circuler depuis des années.

Les “petits rigolos” de l’opposition perdus dans leurs propres escroqueries

Qu’on se le dise : l’opposition réelle au Maroc existe, et elle est légitime lorsqu’elle propose des débats, des alternatives, des projets. Mais ceux qui se rêvent en figures de rupture tout en s’embourbant dans leurs propres turpitudes financières ou personnelles n’ont plus aucune crédibilité. Leurs combines et escroqueries ont été démasquées. Ils ne sont désormais plus que des fournisseurs de récits pour une presse étrangère en mal de sensationnel.

Le Monde, caisse de résonance intéressée ?

Ce qui frappe dans ce papier, ce n’est pas tant ce qu’il dit — car tout Marocain a déjà entendu ces refrains mille fois — que la manière dont il le dit. Une reprise presque scolaire des éléments de langage que certains agitent depuis Paris ou depuis leurs canaux de communication à l’étranger.

De là à se demander : y a-t-il derrière ce choix éditorial des amitiés personnelles, des relais bien connus, qui nourrissent le carnet d’adresses du quotidien français ? La question mérite d’être posée.

Le piège de l’insinuation

Insister sur une « transition » fantasmée, suggérer une « fin de règne » sans élément concret, c’est moins du journalisme que de l’agenda. Comme si, en forçant le trait, on espérait créer une pression, légitimer un récit importé, accréditer l’idée d’un royaume en suspens.

Une réalité bien différente

Pendant ce temps, la réalité avance :

. Un Maroc qui scelle avec la France un partenariat stratégique, réchauffé et consolidé après des années de crispations.
. Un roi présent et moteur, qui continue de piloter les grandes orientations du pays, du Sahara à la transition énergétique.
. Une population consciente des défis, mais qui n’a pas besoin de la presse étrangère pour en discuter.

En vérité

L’article du Monde n’est pas un scoop, c’est une reprise. Un collage. Un recyclage de bribes de discours usés, transformés en « analyse » pour un lectorat étranger. Et derrière, la question qui demeure : pourquoi maintenant ? Pour qui ?

Car ce qui est clair, c’est que le Maroc n’a pas à se laisser enfermer dans des narrations importées. Ni par des “petits rigolos” en quête d’audience, ni par des journaux étrangers qui leur servent de porte-voix.

 

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