Dans un développement inattendu, l’entraîneur tunisien Nasreddine Nabi se retrouve à l’extérieur des murs du club sud-africain Kaizer Chiefs, suite à une étrange crise touchant sa licence d’entraîneur.
Alors qu’il s’apprêtait à diriger une séance d’entraînement, il a été informé de manière inattendue qu’il n’était pas qualifié pour s’asseoir sur le banc lors de la Coupe de la Confédération, en raison de l’absence d’une licence de la CAF. Cependant, Nabi s’est empressé de répondre, affirmant qu’il possédait bien la licence requise, tout en s’interrogeant vivement : « Si je n’avais pas la licence, comment ai-je pu conduire Young Africans jusqu’en finale de la Confédération, et être sur le banc du Royal Army en Ligue des champions ? »
Malgré la clarté de ses arguments, la direction des Chiefs a refusé de se laisser convaincre et a annoncé l’ouverture d’une enquête interne, qui s’est conclue par une séparation à l’amiable, dans une atmosphère tendue et un effondrement complet de la confiance entre les deux parties.
Nabi reste en Afrique du Sud, où il attend l’arrivée de son avocat avant de quitter le pays, tandis qu’il est suggéré que cette crise pourrait se transformer en un conflit juridique, nuisant davantage à l’image du club sud-africain qu’à celle de l’entraîneur lui-même.