Rabat – L’Organisation nationale des professionnels de la santé du Parti de la justice et du développement (PJD) a annoncé dans un communiqué officiel qu’elle suit de près le débat public concernant l’état du système de santé. Elle confirme que le Maroc vit, depuis quatre ans et sous la conduite éclairée de Sa Majesté le Roi Mohammed VI, une phase de réforme sanitaire sans précédent, faisant de la santé un pilier essentiel de la construction d’un nouvel État social.
L’organisation a souligné que ce projet royal a permis la création d’institutions stratégiques majeures, telles que l’Autorité nationale de la santé, l’Agence marocaine du médicament et des produits de santé, ainsi que l’Agence marocaine du sang et de ses dérivés. De plus, il a donné lieu au lancement de groupes de santé territoriaux pour rapprocher les services des citoyens, à l’emploi de plus de 20 000 professionnels de santé, et à l’amélioration de leurs conditions matérielles et professionnelles.
Selon le communiqué, la moitié des centres de santé a été rénovée, des hôpitaux universitaires et des facultés de médecine et de pharmacie ont été construits dans différentes régions, et le budget du secteur de la santé a été porté à 32,6 milliards de dirhams pour l’année 2025, ce qui témoigne de la place centrale occupée par la santé dans les politiques publiques nationales.
L’organisation a affirmé que ces réalisations représentent la phase fondatrice de la réforme structurelle, et que le gouvernement a choisi de faire face aux défis avec courage politique et responsabilité nationale, conscient que les résultats de la réforme nécessitent progression et continuité.
Elle a aussi appelé à accélérer la mise en œuvre sur le terrain, en instaurant la gouvernance médicale, en activant les parcours de soins territoriaux, et en développant des pôles d’excellence régionaux dans des spécialités prioritaires telles que la médecine de la femme, de l’enfant, la santé mentale, et l’oncologie. De plus, il est nécessaire de mettre en place une stratégie nationale pour la médecine d’urgence.
L’organisation a souligné l’importance d’élargir la participation à tous les segments des professionnels de santé et de créer des organismes professionnels régulant les professions de santé, afin de constituer un levier pour ancrer la compétence, la responsabilité et la pratique éthique.
Elle a également demandé de renforcer le rôle de l’Autorité nationale de la santé en tant que garant efficace de la qualité des services et de la sécurité des patients, en adoptant les établissements de santé selon des critères stricts garantissant la sécurité des traitements et la transparence dans la gestion des urgences.
L’organisation a affirmé que les récentes manifestations sociales ne doivent pas être interprétées comme un rejet de la réforme, mais comme une expression légitime d’une souffrance accumulée au fil des ans. Elle a exhorté à considérer ces voix comme un indicateur pour accélérer la mise en œuvre sur le terrain et garantir l’équité d’accès aux soins.
Elle a également insisté sur l’importance d’impliquer les jeunes professionnels de la santé dans le processus de réforme, en tant qu’extension naturelle de la profession et garantie de sa pérennité. L’organisation a appelé à une mobilisation nationale globale pour reconstruire la confiance entre le citoyen et son système de santé, et pour transformer le projet royal de réforme sanitaire en une réussite nationale.
Enfin, l’organisation a conclu son communiqué en affirmant que la santé n’est pas un secteur administratif ordinaire, mais le fondement de la dignité nationale et le pilier de la justice sociale, réaffirmant son engagement à travailler aux côtés de tous les acteurs pour servir ce grand projet royal, sous la sage direction de Sa Majesté le Roi Mohammed VI, que Dieu l’assiste.