Jalalat le roi Mohammed VI, que Dieu l’assiste, a conclu le discours d’ouverture de la dernière session législative de la Chambre des représentants le 10 octobre 2025, par un verset coranique central : « Quiconque fait un atome de bien le verra, et quiconque fait un atome de mal le verra » (sourate Al-Zalzalah : 7-8).
Le choix de ce verset ne fut pas un simple clin d’œil, mais un message clair à chaque homme politique et à chaque citoyen : la responsabilité, tant individuelle que collective, est réelle, et les actes, aussi petits soient-ils, ont des conséquences et doivent être rendus compte. Tout comme les parlementaires sont tenus d’assumer leurs responsabilités en matière de législation et de contrôle de l’action gouvernementale, les citoyens doivent également faire preuve de vigilance et participer activement à la vie publique, en s’engageant à respecter les lois et les principes nationaux.
Ce verset est intervenu à la fin du discours après que Sa Majesté a exhorté les parlementaires à travailler dans un esprit de responsabilité, à s’engager pleinement dans l’exécution des programmes et projets en cours, et à réaliser la justice sociale et territoriale. Ce rappel coranique place tout le monde face à la réalité : les plans et les politiques ne peuvent réussir que si chaque individu joue son rôle avec sincérité et intégrité.
Le message transmis
À travers ce verset, Sa Majesté souligne que :
* Chaque acte est mesuré : les actions parlementaires et politiques, ainsi que les initiatives individuelles, ont leur poids, et aucun bien ne sera perdu ni aucun mal négligé.
* La responsabilité est inéluctable : la responsabilité nationale n’est pas l’apanage des parlementaires, mais s’étend à tous les citoyens, comme partie d’un système national intégré.
* L’engagement et le sérieux sont les bases du travail : s’engager dans les missions nationales nécessite une intention pure et un souci de l’intérêt général avant toute considération personnelle ou partisane.
Ainsi, le discours de Sa Majesté devient à la fois une référence morale et politique, ne se contentant pas d’orienter les politiques, mais plaçant la société tout entière face à ses responsabilités, en confirmant que la participation nationale et l’engagement envers les lois et les initiatives de développement sont à la fois un devoir national et religieux.
C’est un message fort pour chaque citoyen et chaque responsable : réussir à servir la patrie ne se mesure pas par les mots ou les slogans, mais par des actions responsables, petites et grandes, qui sont comptabilisées devant Dieu et la nation.