Dans les heures qui ont suivi l’activation d’une nouvelle fonctionnalité sur la plateforme « X », des millions d’utilisateurs se sont retrouvés confrontés à l’une des plus grandes affaires de désinformation électronique dans la région. La mise à jour, qui a permis — pour une durée limitée — de révéler la véritable localisation des appareils gérant les comptes, s’est transformée en une loupe montrant l’ampleur des armées numériques cachées derrière des identités arabes et maghrébines, diffusant un discours hostile et organisé pour déstabiliser certains États, en tête desquels le Maroc.
Suite à l’activation de cette fonctionnalité, des utilisateurs de différents pays se sont précipités pour examiner les comptes qui avaient suscité tant de débats, en particulier ceux se présentant comme marocains ou algériens et spécialisés dans l’augmentation des tensions entre les deux pays. La surprise a été choquante : un nombre substantiel de ces comptes n’étaient gérés ni du Maroc, ni de l’Algérie, mais bien de pays très éloignés de la région maghrébine.
Parmi les sites révélés, le Qatar s’est avéré être l’une des sources les plus actives dans la gestion de comptes usurpant les identités marocaines et algériennes, diffusant un discours anti-marocain à travers des campagnes concentrées et stylistiquement similaires.
Au cours des premières heures suivant le lancement de la fonctionnalité, des dizaines de comptes portant des noms marocains et des icônes du drapeau du Royaume ont émergé, mais ces comptes diffusaient leur contenu depuis le Qatar. Ces comptes présentaient plusieurs éléments frappants :
– Utilisation d’un dialecte marocain « polissé » de manière artificielle ;
– Publication de contenus simultanés ciblant les institutions marocaines ;
– Promotion de récits identiques sur les « crises internes », avec amplification d’événements isolés ;
– Lancement de campagnes systématiques contre des secteurs sensibles comme la sécurité et la diplomatie.
D’un autre côté, d’autres comptes empruntaient l’identité algérienne, mais attaquaient l’Algérie elle-même ou alimentaient l’hostilité envers le Maroc, dans une tentative manifeste d’attiser un conflit virtuel entre les deux peuples.
Des sources médiatiques arabes ont confirmé, au cours des derniers jours, qu’une partie de ces comptes appartenait à des groupes numériques soutenus par des institutions médiatiques dans les États du Golfe, œuvrant depuis des années pour gérer des campagnes d’influence sur plusieurs questions internationales. Avec l’apparition de la fonction de géolocalisation, il a été révélé que ces réseaux fonctionnaient de manière coordonnée depuis le Qatar, utilisant des algorithmes pour rediffuser des contenus de manière intensive afin de donner l’impression d’un « opinion publique » virtuelle.
La méthode de fonctionnement de ces comptes était remarquablement sophistiquée. D’un côté, ils volaient des noms marocains locaux tels que « Younes de Fès » ou « Meryem de Casa », et de l’autre, ils utilisaient des images tirées d’internet d’individus inconnus ou des photos prises dans la rue marocaine. Cependant, le masque est tombé lorsque l’on a constaté que leur source de diffusion provenait de Doha, loin de tout contexte marocain.
À cet égard, un expert en sécurité numérique, s’exprimant pour le site, a déclaré que « ces réseaux ne fonctionnent pas de manière spontanée, mais selon un plan visant à éroder la confiance entre les citoyens et les institutions de l’État, à provoquer une collision virtuelle avec l’Algérie, et à diffuser des récits déstabilisants ». Il a ajouté que la découverte temporaire des localisations « a révélé l’ampleur de l’intervention d’entités étrangères dans le débat interne marocain ».
Il est frappant de noter que des comptes activés de cette manière sont également apparus dans d’autres dossiers arabes :
– Des comptes usurpant des identités saoudiennes gérés depuis le Royaume-Uni et le Qatar ;
– Des comptes « opposants égyptiens » diffusés depuis la Turquie ;
– Des comptes du Golfe avec des noms féminins gérés depuis Londres ;
– D’autres comptes arabes généraux émis depuis Israël, par des unités spécialisées dans la guerre cybernétique.
Ce qui a suscité l’inquiétude des observateurs, c’est l’ampleur manifeste de la présence qatarie dans les campagnes visant le Maroc ces dernières semaines, coïncidant avec des dossiers régionaux où Doha se trouve en désaccord avec Rabat.
La fonctionnalité n’est pas restée active longtemps, car la direction de la plateforme « X » s’est empressée de la désactiver après une vague de fermetures massives des comptes dont la source a été révélée. Cependant, durant les quelques heures où elle a été accessible, un nombre immense de comptes diffusant un discours toxique a fait surface, se cachant derrière des drapeaux marocains ou algériens, tout en étant gérés depuis des salles de commandement numériques hors de la région.
Pour le Maroc, cette révélation a montré qu’une grande partie des « attaques numériques » qui l’affectent ne sont pas le résultat d’un débat ou d’une interaction réelle, ni le reflet d’une opinion publique, mais bien des campagnes cybernétiques organisées au service d’agendas transcendant les frontières.
En conclusion, il est devenu évident que ce qui semblait être un simple désaccord sur la plateforme n’était que la partie émergée d’une guerre d’information habilement orchestrée depuis l’extérieur du Maroc. Les campagnes qui apparaissaient comme des voix marocaines en colère se sont révélées être de faux outils diffusant des doutes, érodant la confiance et offrant une image erronée de l’opinion publique marocaine.
Le masque est tombé sur un réseau complexe animé par des entités étrangères, y compris des acteurs basés sur le sol qatari, qui jouent avec adresse des rôles à travers des comptes déguisés. Avec cette exposition, il est désormais clair que les batailles d’aujourd’hui ne se mènent plus uniquement sur le terrain ou dans les médias traditionnels, mais également sur des plateformes numériques contrôlées par des algorithmes et des armées électroniques, adeptes du déguisement… mais la vérité demeure plus puissante lorsqu’elle émerge au grand jour.



