Le Maroc couvre plus de 10 000 zones rurales avec des services de communication et lance la seconde phase du plan national
La ministre de la Transition numérique et de la réforme de l’administration, Amal Falah Sagrouchni, a affirmé que le taux de couverture des zones rurales par les services de télécommunication de deuxième, troisième et quatrième générations a atteint un niveau avancé, englobant 10 660 zones sur les 10 740 prévues dans le plan national de développement du haut débit et très haut débit.
Lors d’une séance de questions orales au parlement, la ministre a expliqué que la seconde phase de ce plan a été lancée afin d’étendre la couverture à 2 000 zones rurales supplémentaires souffrant d’un accès limité ou inexistant à internet, avec pour objectif l’année 2026. Selon elle, des techniques satellitaires (VSAT) seront employées dans les zones où la couverture par les réseaux terrestres est impossible, tout en permettant aux clients de bénéficier d’un soutien financier pouvant atteindre 2 500 dirhams par abonnement, limité à 4 000 bénéficiaires par an.
Sagrouchni a souligné que la sélection de ces zones s’est faite dans le cadre d’une approche participative avec les autorités locales, les parlementaires et les élus, tout en indiquant que le service de roaming national a été ouvert dans plus de 7 300 zones, incluant le service 4G.
En ce qui concerne l’évaluation de l’impact de la stratégie nationale de lutte contre la corruption (2015-2025), la ministre a précisé que le nombre de ses projets a évolué pour atteindre 106, notant l’exécution d’initiatives importantes dans les domaines de la prévention de la corruption, du contrôle, de la sensibilisation et de la formation, parmi lesquelles la mise en place d’une ligne directe pour signaler la corruption et l’émission d’un code de conduite pour les services publics.
Elle a ajouté qu’un comité commun, comprenant la présidence du gouvernement, le ministère de la Transition numérique et l’Autorité nationale de la transparence et de la prévention de la corruption, travaille actuellement à l’élaboration d’une méthodologie pour évaluer cette stratégie et rassembler les données, en vue de publier un rapport complet contenant des recommandations pour orienter les politiques publiques associées, en préparation d’une nouvelle stratégie tirant les leçons du passé.
Concernant le chantier de la décentralisation administrative, la ministre a affirmé que le ministère a accompagné des mesures importantes pour la mise en œuvre du pacte national de décentralisation, y compris la révision du système des délégations et la modification de la loi organique sur la nomination aux postes supérieurs en y ajoutant le responsable de la représentation administrative régionale et commune, ainsi que la préparation des textes réglementaires relatifs à l’établissement de ces représentations.
Elle a également fait savoir qu’un projet de décret est en cours d’élaboration pour actualiser les règles d’organisation des administrations de l’État, ainsi qu’un autre pour modifier le décret relatif à la nomination des chefs de départements et de services, en partenariat avec les différents ministères pour la révision de leurs plans directeurs pour la période 2025-2027, qui seront étudiés au niveau des comités exécutifs.





