La Cour d’appel de Casablanca vient de confirmer la peine d’une année de prison et de 2000 dh d’amende, prononcée en première instance contre le cheikh salafiste Abou Naim.
A l’origine de son arrestation, une vidéo sur Facebook critiquant la décision des autorités de fermer les mosquées pour lutter contre la propagation du coronavirus et qualifiant l’Etat marocain d’apostate.
Le salafiste, qui s’était, d’ailleurs, plusieurs fois fait remarqué pour ses vidéos virulentes, n’a pas manqué l’occasion de l’urgence sanitaire décrétée par les autorités pour poster une une vidéo haineuse qui conteste la Fatwa du Conseil supérieur des Oulémas. Le cheikh estimant que mettre la santé des marocains en danger et accélérer la propagation du coronavirus est moins grave que de voir les lieux de culte fermés.
Condamné le 3 avril en première instance à 1 an de prison ferme assortie d’une amende, la cour d’appel de Casablanca vient de confirmer, ce mercredi la condamnation à un an de prison ferme et au paiement d’une amende de 2000 dh.
Attou Hicham.