Hassan Nasrallah, chef du Hezbollah, a réagi le 16 juin à l’entrée en vigueur de la loi César, avec laquelle Washington entend «favoriser la responsabilisation du régime d’Assad» à travers une série de sanctions visant Damas, ses alliés et toute entreprise participant à l’actuelle reconstruction du pays. Prévue ce 17 juin, l’entrée en vigueur des sanctions américaines «vise à affamer le Liban comme elle vise à affamer la Syrie», a estimé le secrétaire général du mouvement chiite libanais, militairement engagé avec l’armée syrienne.
Pour Nasrallah, la Syrie a remporté la guerre sur le plan militaire, sécuritaire et politique, il considère que la loi César était la dernière arme pour assiéger la Syrie et faire pression sur le pays.
S’adressant à l’exécutif libanais, le chef du Hezbollah a appelé à ne pas se soumettre à la loi César, alors que certaines exportations libanaises transitent par la Syrie.