Le gouvernement actuel, tout comme le précédent, avait égrené un chapelet de promesses. Les unes plus roses que les autres. Les citoyennes et les citoyens, même s’ils ne se sont pas déplacés en masse vers les bureaux de vote, y ont cru. Sur le dernier mandat, on en a vu des vertes et des pas mures.
Notamment, sur le front du social. Alors même que c’était La promesse ! On ne va pas tourner le couteau dans la plaie en rappelant les détails que les citoyennes et les citoyens ressentent au quotidien.
En toute vraisemblance, le schéma est resté le même. La preuve par certains éléments du Projet de la loi de finances, PLF2021.
Certes, on ne peut qu’applaudir « l’intérêt accordé » aux secteurs de la Santé et de l’Éducation. Avec la révision à la hausse du nombre des postes budgétaires et des fonds qui devront être alloués. Les fonctionnaires vont devoir trinquer. J’ai nommé la révision à la hausse des cotisations pour la retraite.
Celles-ci devront passer de 28% à 39%. Et cela touche directement des milliers de fonctionnaires. Personne n’aura envie de jeter un simple coup d’œil sur la fiche de paie. Avec ou sans le Covid-19, encore plus avec cet « intrus indésirable », mais avec lequel on doit composer, le pouvoir d’achat se réduit en peau de chagrin. Voire, en chagrin tout court.
Au chapitre des raisons, l’Exécutif avance l’argument qu’il croit massue: il faut sauver les caisses. Par facilité, il pompe les salaires !