Depuis le début de la pandémie, l’État marocain a fait de l’effort, beaucoup d’efforts, pour sauver les meubles. Des budgets ont été débloqués. Tant mieux. On a parlé de 80% des emplois à garder en renvoi d’ascenseur ! Soit. Tout en pensant aux 20%. Soit. Dans le tissu sociétal, il faudrait revenir aux familles.
Dans certains secteurs, on a parlé des 2.000 dirhams côté CNSS. Tardivement pour le Tourisme. Bien ! Mieux vaut tard que jamais!
Maintenant, pour les médias, c’est une autre histoire. Certains porteurs de la parole parlent et parlent.
Officiellement, ils amènent des acquis. Momentanés. L’Etat prend en charge les salaires des salariés, des frais de roulement et aux dernières nouvelles, jusqu’à mars. Mais pas pour tous!
La subvention ne concernerait qu’une minime corporation de la corporation médiatique, celle qui a toujours bénéficié de la subvention en tant normal, hors Covid. Celle qui, en dépit de la crise a tout de même quelque publicités…celle qui certainement a plus de chance de tenir que d’autres, plus petits, indépendant ou nouveaux venus.
Qu’en déduire ? Corporatisme d’allégeance réduit ou corporation sans nom ? Sachant que le corps est connu.
Certes, les médias sont sous perfusion, mais il ne faut pas faire une raison pour tuer de nouveaux venants qui ne ressemblent pas à d’anciens qui ne ressemblent à rien !