La ministère de la Justice met en lumière les questions de la famille, de l’égalité et de la justice pénale lors de sa participation au Salon International du Livre à Rabat.

La ministère de la Justice met en lumière les questions de la famille, de l’égalité et de la justice pénale lors de sa participation au Salon International du Livre à Rabat.

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La ministre de la Justice met en lumière les questions de la famille, de l’égalité et de la justice pénale lors de sa participation au Salon international du livre de Rabat

Le ministère de la Justice participe à la trentième édition du Salon international de l’édition et du livre, qui se tient à Rabat du 17 au 27 avril 2025, à travers un stand qui illustre son ouverture aux problématiques sociétales actuelles. Lors de cette édition, sa participation se concentre sur plusieurs axes majeurs, notamment la réforme du Code de la famille, la promotion de l’égalité entre les sexes et le développement de la politique criminelle, dans le cadre d’un projet national complet de réforme du système judiciaire au Maroc.

Dans un communiqué, le ministère de la Justice a indiqué que le stand qu’il a préparé se caractérise par un design moderne et interactif, alliant la présentation des dernières publications juridiques et l’offre de services numériques contemporains, en plus de créer un espace de dialogue direct entre les visiteurs du salon et les représentants du ministère. Ce stand constitue également une plateforme pour les débats publics à travers une programmation riche de séminaires intellectuels et de rencontres ouvertes avec des personnalités éminentes du monde judiciaire, du droit, de la politique et de la société civile.

Le communiqué précise qu’au cœur de cette programmation, le Code de la famille est mis en avant comme une question sociétale fondamentale, avec l’organisation par le ministère d’un séminaire intellectuel intitulé « Le Code de la famille entre réalité et évolutions législatives », prévu pour le vendredi 18 avril, en présence d’une élite de juges, chercheurs et experts dans le domaine juridique. De plus, une autre rencontre intellectuelle se tiendra sur « L’approche de genre entre législation et jurisprudence islamique », le mercredi 23 avril, afin d’aborder les problématiques de l’égalité sous des angles constitutionnels, juridiques et des droits humains.

Selon le communiqué, le ministère n’a pas négligé l’importance du débat concernant la justice pénale, sa programmation incluant un séminaire sur les peines alternatives et leur impact sur l’humanisation du système pénal, ainsi qu’une autre discussion sur l’accès équitable des migrants à la justice. Les liens entre les nouveaux médias et la formation de la conscience juridique seront également abordés, ainsi que le sujet de la question de constitutionnalité des lois. Par ailleurs, le ministère consacre une place à la présentation et à la discussion du livre « Le Parlement et les droits de l’homme » de l’enseignant Abdelrazak Hnouchi, soulignant son engagement à lier la pratique législative aux droits humains.

Le communiqué ajoute que le ministère de la Justice ouvre également son espace artistique pour accueillir la comédienne et réalisatrice Sanae Akroud lors d’une rencontre ouverte sur son film « Les Testaments », qui aborde les questions de justice de genre d’un point de vue artistique et humaniste, prévue pour le vendredi 25 avril. En ce qui concerne les enfants, le ministère a planifié des ateliers interactifs pour eux, y compris un atelier de langue des signes destiné aux jeunes de la Fondation Lalla Asmaa pour les sourds, ainsi que des activités éducatives pour les enfants de la Fondation Mohammadia des juges et des employés de la justice.

Dans ce contexte, le ministère de la Justice invite toutes les citoyennes et citoyens, les professionnels et les personnes intéressées par les questions juridiques à visiter son stand tout au long des jours du salon et à participer à un débat public constructif, dans le but de renforcer la confiance de la société dans le système judiciaire et de suivre les dynamiques réformatrices que connaît le cadre juridique au Maroc.

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