La ministre de l’Économie et des Finances, Nadia Fattah, a lié la hausse des prix au Maroc aux crises mondiales successives, soulignant que le Royaume n’a pas échappé aux transformations des marchés internationaux, subissant des répercussions directes et indirectes.
Malgré ce contexte difficile, la ministre a affirmé, dans une réponse donnée lors d’une séance au Parlement, en réponse à une question de la députée du groupe Haraki, Fatima Kachouti, concernant les mesures gouvernementales visant à protéger le pouvoir d’achat et à alléger le fardeau financier des familles marocaines face à l’augmentation de leur endettement, que le Maroc a réussi, grâce aux directives du roi Mohammed VI et aux efforts déployés par le gouvernement, à gérer cette crise et à atténuer ses effets sur le pouvoir d’achat des citoyens.
Nadia Fattah a souligné que les dernières années avaient été marquées par des crises mondiales entraînant des déséquilibres profonds dans les chaînes de production et de distribution, notamment en ce qui concerne les matières premières énergétiques et alimentaires, ce qui a exacerbé la pression inflationniste dans de nombreux pays à travers le monde.
La ministre a considéré que le renforcement du pouvoir d’achat des citoyens constitue un pilier essentiel pour soutenir la demande intérieure et stimuler la croissance économique nationale, un engagement que le gouvernement prend au sérieux et avec responsabilité.
Dans ce contexte, elle a noté que le gouvernement avait adopté une série de mesures pratiques, en plus des grands programmes sociaux qu’il a lancés, visant à atténuer les effets sociaux et économiques de l’inflation et de la sécheresse, tout en activant les engagements de dialogue social destinés à renforcer le processus démocratique et à ancrer la paix sociale.