Projet de train à grande vitesse Kénitra-Marrakech : un pilier stratégique pour l’économie nationale et la mobilité des citoyens.

Projet de train à grande vitesse Kénitra-Marrakech : un pilier stratégique pour l’économie nationale et la mobilité des citoyens.

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Le projet de train à grande vitesse Kénitra-Marrakech : un pilier stratégique pour l’économie nationale et les déplacements des citoyens

Le ministre des Transports et de la Logistique, Abdelhamid Qiyyuh, a affirmé que le projet de ligne ferroviaire à grande vitesse reliant Kénitra à Marrakech, dont le Roi Mohammed VI a lancé les travaux jeudi dernier, constitue une nouvelle étape dans le développement des infrastructures de transport du Royaume et un pilier essentiel pour l’économie nationale dans ses diverses dimensions.

Le ministre a précisé, dans une déclaration à la presse, que ce projet structurant contribuera à réduire les temps de trajet entre les villes du Royaume de 70 % par rapport aux délais actuels, renforçant ainsi les connexions géographiques et facilitant les déplacements des citoyens entre les grandes villes marocaines.

Cet itinéraire vise à relier directement et rapidement Rabat, Casablanca et Marrakech. Il améliorera également les liaisons entre ces villes et les principaux aéroports nationaux, dans l’optique de renforcer l’intégration entre les différents modes de transport.

Le projet fait partie d’un ambitieux programme ferroviaire nécessitant un investissement total d’environ 96 milliards de dirhams. La construction de la ligne à grande vitesse Kénitra-Marrakech requiert un budget de 53 milliards de dirhams (hors matériel roulant).

Le programme comprend également l’acquisition de 168 nouveaux trains pour un coût approximatif de 29 milliards de dirhams, destinés à renouveler le parc actuel de l’Office national des chemins de fer, à accompagner les projets d’expansion et à offrir des services de transport modernes et confortables.

Une enveloppe budgétaire de 14 milliards de dirhams a été destinée à maintenir le niveau de performance et à renforcer le transport urbain, grâce au développement de trois réseaux urbains de transport ferroviaire dans les villes de Casablanca, Rabat et Marrakech, en adéquation avec la croissance démographique et l’activité économique et sociale de ces agglomérations.

Ce chantier stratégique est attendu pour créer un changement significatif dans le domaine du transport ferroviaire au Maroc, en améliorant la qualité des services, en réduisant les disparités régionales et en consolidant la position du Maroc comme une plateforme de premier plan dans le domaine des infrastructures ferroviaires à l’échelle africaine et méditerranéenne.

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