Solidarité de Mahdaoui avec Moulaouh : l’arbre qui cache la forêt

Solidarité de Mahdaoui avec Moulaouh : l’arbre qui cache la forêt

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Ce que Hamid Mahdaoui a fait lors de sa dernière sortie n’est ni un avis, ni du journalisme, ni même l’expression d’une opinion. Ce qu’il a émis est un discours d’agression directe contre l’État et ses institutions, incitant publiquement à remettre en question les fondements de l’ordre public, sous prétexte de « solidarité » avec une personne accusée dans une affaire dont il ne possède aucune information.

Choisir de s’aligner automatiquement aux côtés de Hassan El Mouloua simplement parce qu’ils appartiennent au même cercle idéologique, tout en ignorant le parcours de la plainte et en empiétant sur le judiciaire et la sécurité, n’est pas une position de défense des droits, mais plutôt un abus politique flagrant des allégations de liberté pour régler des comptes personnels et des intérêts étroits.

Il est inacceptable que des chaînes YouTube se transforment en plateformes de diffusion de haine, de provocations et d’hostilité envers l’État, et qu’on laisse libre cours à ceux qui s’acharnent à frapper les institutions du pays et à les diaboliser, surtout lorsque ces sorties deviennent une matière première pour des médias algériens hostiles, qui exploitent les déclarations de Mahdaoui comme une arme de propagande contre le Maroc.

Le danger dans cette situation n’est pas seulement le contenu de la vidéo, mais la répétition de ces vidéos, leur régularité, ainsi que leur coïncidence constante avec des moments politiques cruciaux. Ce n’est pas une simple coïncidence. Ce que fait Mahdaoui entre dans le cadre d’un ciblage systématique, organisé et intentionnel, un ciblage qui ne sert que ceux qui rêvent d’affaiblir le Maroc de l’intérieur et de démanteler son front national.

Hamid Mahdaoui n’a jamais été un journaliste comme il le prétend. Il n’a jamais respecté les normes de la profession. Il ne s’est pas conformé aux critères d’intégrité et de neutralité. Au contraire, il a construit sa carrière sur un discours victimiste, le trouble et le profit tiré du sensationnalisme. Il est un YouTuber qui exploite sa plateforme pour se présenter comme un faux héros, tandis que la vérité est qu’il n’est qu’un porte-voix répétant un discours orienté, agissant comme un élément fonctionnel au service des ennemis du pays.

La liberté d’expression est un droit sacré. Mais elle ne justifie pas la trahison. Elle n’accorde pas d’immunité à quiconque accuse l’État de mensonges, remet en question sa justice, attaque sa sécurité et fournit des munitions à ses adversaires régionaux et internationaux.

La patrie n’est pas un sujet de marchandage, ni une plateforme pour accumuler des vues, ni une marchandise à vendre lors de ventes aux enchères sur YouTube. Ce qui est requis aujourd’hui, ce n’est pas le silence, mais l’application de la loi. Ce n’est pas l’hésitation, mais la fermeté.

Car laisser des personnages tels que Mahdaoui occuper le vide, c’est vider le concept même d’État, élargir l’espace du doute et ouvrir les portes à tous ceux qui confondent liberté d’expression et liberté de trahison.

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