Trafic de drogue et implication en Syrie : un rapport japonais révèle la vérité sur les mercenaires du Polisario.

Trafic de drogue et implication en Syrie : un rapport japonais révèle la vérité sur les mercenaires du Polisario.

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La presse japonaise, par le biais de l’agence Pan Orient News, a révélé dans un article d’investigation publié en arabe, en anglais et en japonais, des informations alarmantes sur les mercenaires du Polisario, mettant en lumière leur implication dans des actes terroristes en dehors des frontières de l’Afrique du Nord.

L’article porte le titre : « L’implication du Polisario en Syrie rappelle le classement du Japon comme organisation liée à Al-Qaïda », faisant référence à une classification mentionnée dans le Guide du terrorisme international de l’Agence de sécurité publique japonaise PSIA des années 2013 et 2014, qui considérait le Polisario comme un groupe en lien avec Al-Qaïda au Maghreb islamique.

L’agence japonaise a noté que ces informations coïncident avec les révélations d’une enquête récente de la Washington Post, indiquant que des combattants du Polisario étaient impliqués dans les opérations répressives menées par le régime de Bachar el-Assad en Syrie, avec le soutien et la coordination directe de l’Iran, avant la chute du régime et l’entame d’une nouvelle phase de transition dans le pays.

Dans son rapport publié le 12 avril, le quotidien a souligné que les milices affiliées au Polisario avaient reçu une formation intensive de la part du Corps des gardiens de la révolution islamique iranien et avaient été équipées d’armes lourdes pour mener des opérations armées dans le cadre d’un réseau visant à étendre l’influence de Téhéran au Moyen-Orient et en Afrique du Nord, en coordination avec l’Algérie.

Le rapport fait état de l’arrestation de centaines de membres du Polisario sur le sol syrien par les nouvelles autorités, parmi lesquels figurent des officiers algériens de haut rang, dont un général de l’armée algérienne, accompagnés d’au moins 500 éléments des forces armées et du Polisario, impliqués dans des opérations combat pour soutenir le régime d’Assad.

De son côté, l’agence japonaise indique que Fahd al-Masri, président du Front de salut national en Syrie, a déclaré, dans des propos rapportés par le quotidien israélien Yedioth Ahronoth, qu’Iran avait transféré plus de 200 éléments du Polisario vers le sud de la Syrie, où ils se sont installés dans des zones sensibles proches du Golan occupé, notamment à l’aéroport de Tiyas et à la brigade de défense aérienne à Sweida, ainsi qu’au sein de la 90e brigade.

Dans un contexte similaire, l’agence a rapporté que des médias ont révélé que des combattants du Polisario avaient établi des camps d’entraînement communs avec les milices « Fatimiyoun » afghanes soutenues par l’Iran, dans la ville de Palmyre, soulignant que l’effondrement du régime syrien a mis en lumière l’ampleur du réseau d’influence iranien dans le pays et le rôle joué par le Polisario dans ce contexte.

Le rapport mentionne également que l’Algérie a exercé des pressions diplomatiques pour obtenir la libération des détenus du Polisario, mais que le nouveau président syrien, Ahmad al-Shara, a rejeté ces demandes, affirmant que tous les détenus seraient jugés conformément aux lois internationales régissant le traitement des prisonniers de guerre.

Selon le rapport, l’accélération des événements a incité des membres du Congrès américain, dont le député Joe Wilson, à appeler à la désignation du Front Polisario comme organisation terroriste, sur la base de rapports de renseignement confirmant l’implication du Polisario dans le soutien d’une coalition de groupes armés en Afrique subsaharienne et leur coopération avec des organisations telles qu’Al-Qaïda et Boko Haram.

L’agence a également révélé d’autres rapports médiatiques indiquant que les sources de financement des dirigeants du Polisario comprennent des transferts douteux, suspectés d’être liés aux bénéfices issus du trafic de drogues (notamment de Captagon), ainsi qu’aux armes et aux ressources pétrolières algériennes.

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