Le président du Parlement andin : le Maroc, capitale mondiale de la diplomatie parlementaire
Le président du Parlement andin, Gustavo Pacheco Villar, a déclaré hier, vendredi, à Marrakech, que le Maroc, avec sa riche civilisation, est devenu "la capitale mondiale de la diplomatie parlementaire".
Lors de son discours d’ouverture de la 3e session du Forum international des jeunes parlementaires socialistes et sociaux-démocrates, Villar a affirmé que "le Maroc, en organisant des conférences et des forums mondiaux sur la coopération et le dialogue Sud-Sud, renforce encore davantage sa position en tant que capitale de la diplomatie parlementaire".
Dans ce contexte, le président du Parlement andin a salué les différentes initiatives et activités menées par le Maroc pour rapprocher les peuples et les pays du monde. Il a ajouté que le Royaume du Maroc représente un modèle en matière de solidarité partisane et de dialogue entre les pays du Sud, grâce à la vision éclairée de Sa Majesté le Roi Mohammed VI.
D’autre part, Villar a souligné l’importance de ce forum dans le renforcement du rôle des jeunes dans la prise de décision, appelant à travailler ensemble pour faire de cet événement une plateforme "solide et efficace" pour l’échange et la présentation de propositions.
À cet égard, le deuxième vice-président du Congrès péruvien, Waldemar Cerrón Rojas, a indiqué que ce forum offre aux participants l’opportunité "d’échanger des idées pour construire une société multiculturelle et solidaire, renforçant ainsi notre chemin essentiel vers la paix et le progrès".
Le député péruvien a déclaré que "cet espace socialiste constitue une plateforme propice à l’échange d’idées, de propositions et de connaissances qui pourrait nous aider à améliorer les politiques dans nos pays".
Pour sa part, le vice-président du Parlement de la République démocratique du Congo, Isaac Jean Claude Musau Chilumbahi, a affirmé que ce forum revêt une grande importance à une époque où les crises environnementales, sociales et économiques se multiplient, rendant l’avenir de plus en plus incertain.
Il a ajouté : "Nous, parlementaires, jeunes ou âgés, sommes les gardiens de la volonté populaire et chargés de missions essentielles, nous avons une responsabilité historique", soulignant que cette conférence est une opportunité de mettre en lumière la mission collective de la gauche et de redéfinir et consolider les liens de coopération et de solidarité internationale entre les différents partis.
De son côté, la secrétaire technique du Conseil national pour l’égalité entre les hommes et les femmes en Équateur, Verónica Carrió, a affirmé qu’en dépit des différences culturelles, politiques ou géographiques, les parlementaires font face à des défis communs tels que la violence à l’égard des femmes, la lutte contre la pauvreté et la précarité, la défense des libertés individuelles et la lutte contre les discours de haine.
Elle a également appelé à une coopération solidaire entre les parlementaires, basée sur une approche législative consensuelle et humaniste, insistant sur la nécessité d’intégrer ces principes dans les différentes politiques publiques. Elle a ajouté que ces approches basées sur les droits humains doivent être renforcées par un partenariat actif avec la société civile et les institutions de l’État, afin d’assurer une protection "effective et tangible" des droits des citoyens.
Le Forum international des jeunes parlementaires socialistes et sociaux-démocrates, organisé par le groupe socialiste du parlement marocain en collaboration avec la jeunesse fédérale et le Forum (Mina Latina), cherche à discuter des thèmes clés tels que la paix mondiale, la diplomatie parlementaire Sud-Sud, les crises humanitaires, le climat et les droits humains.
Il vise également à encourager les jeunes parlementaires à consulter et à analyser ces questions, en proposant des solutions innovantes et efficaces, tout en mettant en avant leurs compétences à utiliser les technologies modernes et les réseaux sociaux pour mobiliser et sensibiliser sur des enjeux importants, notamment ceux relatifs à la justice sociale, à l’environnement et à l’égalité des genres.