L’administration de la prison locale d’Ain Sebaa 1 a présenté, le lundi 21 juillet 2025, des éclaircissements au public concernant des vidéos circulant sur des sites internet et sur les réseaux sociaux, dans lesquelles une personne prétendait que « son fils adoptif avait été agressé à l’arme blanche par des détenus sous l’incitation d’un fonctionnaire », ainsi que sur « la propagation de drogues au sein de l’établissement ».
Le communiqué émis par la Délégation générale à l’administration pénitentiaire et à la réinsertion a affirmé que les allégations diffusées étaient complètement infondées. Il a précisé qu’un incident impliquant le détenu (M.I) a en effet eu lieu ce même matin, où il a été engagé dans une violente altercation avec deux autres détenus, à l’aide d’un objet métal et d’une autre arme artisanale. Cet affrontement a provoqué des blessures profondes à la tête, nécessitant son transport à l’hôpital. Par ailleurs, l’un des deux autres détenus a subi une blessure nécessitant cinq points de suture, et a été soigné à l’intérieur de l’infirmerie de l’établissement.
L’administration pénitentiaire a précisé que le détenu concerné est connu pour son comportement agressif, ayant déjà commis 12 infractions au sein de la prison, toutes liées à des actes de violence. Elle a catégoriquement nié toute provocation de la part des employés, précisant que cette dispute était la résultante de conflits antérieurs entre les trois détenus, sans qu’aucun d’eux ne présente des signes d’intoxication.
De plus, l’administration a insisté sur le fait que les couteaux, cuillères en métal et récipients de réchauffement sont strictement interdits dans les chambres d’hébergement, ce qui contredit les allégations concernant l’utilisation d’un « couteau » dans cet incident.
Concernant les accusations de « propagation de drogues » au sein de l’établissement, le communiqué a souligné qu’il s’agit simplement de calomnies ne reposant sur aucun fondement. L’administration a confirmé que des efforts soutenus sont déployés par le personnel afin d’empêcher toute introduction de substances interdites à l’intérieur de la prison, afin de garantir la sécurité de l’établissement et la protection de son personnel ainsi que de ses résidents.
Enfin, le communiqué a mentionné que le propriétaire des vidéos est un individu ayant purgé plusieurs peines de prison et qui a un passé judiciaire, tout comme le détenu qu’il prétend être son fils adoptif.
Avec ces clarifications, l’administration pénitentiaire réaffirme son engagement envers la transparence et la légalité, tout en dénonçant les campagnes de dénigrement qui visent ses institutions et son personnel sans justification.