Existent-ils encore, aujourd’hui, des responsables d’État qui ne conçoivent pas de manière pertinente , la géopolitique du climat et son impact sur les relations internationales ?

Existent-ils encore, aujourd’hui, des responsables d’État qui ne conçoivent pas de manière pertinente , la géopolitique du climat et son impact sur les relations internationales ?

- in Politique

 

Par Hassan Zaki
Ingénieur.
Département Eaux et Forêts.

 

Est-ce-qu’ils existent encore, des responsables au sein des des États dans le monde qui ne conçoivent pas que les changements climatiques du fait des gaz à effet de serre, affectent la géographie des impacts se traduisant par une multitude d’enjeux à court, à moyens et à long terme?

Qui sont ces élites des États du monde qui ne conçoivent pas, que les impacts des changements climatiques sont radicalement différents quant aux pays et continents ?

Qui sont les responsables des gouvernements du monde qui ne savent pas que l’injustice naturelle, affecte fondamentalement les enjeux du stress hydrique, de santé publique, de catastrophes naturelles, des migrations et déplacement des populations (sud vs nord) , de récolte agricoles, de conservation d’écosystèmes à même des points de rupture symptomatisée par la fonte des calottes glaciales et par le niveau des océans ?

Qui sont ces responsables au sein des gouvernements du monde qui ne savent pas que les enjeux de sécurité et les mécanismes de coopération internationale n’aient pas changé de paradigmes depuis que Al Gore a eu le prix Nobel en 2007 comme reconnaissance au lien entre le climat et la sécurité entre États?!. Alors, est né un nouveau paradigme de géopolitique du climat occultant la géopolitique réelle aux enjeux stratégiques d’énergie et du libéralisme du capital et des multinationales.

Qui sont ces responsables au sein des gouvernements du monde qui ne savent pas que la sécurisation du changement climatique (sècheresse, désertification etc…) comporte des risques de sa transformation en problèmes stratégiques et militaires plutôt qu’en défi socio-économique international?

Les exemples sont multiples dans tous les continents.

Discuter officiellement des changements climatiques, comporte toujours une certaine gravité dans le discours de par l’idée arrière des risques qui pèsent sur les sociétés et non uniquement sur l’environnement.

En effet, on n’a pas le droit à une erreur, qui pourrait conduire à transformer les discussions autour des effets et impacts des changements climatiques, sur la sécheresse et la désertification en un problème de souveraineté qui sous-tend un problème de provision de biens communs.

Donc participer à des discussions autour des impacts des changements climatiques et leurs effets sur la sécheresse et la désertification, via des séminaires, des congrès, des COPs, des GIECs, des organes subsidiaires des nations unies ou des CRIC…, représente en fait le principe légitime et légitimé d’une négociation permanente entre États.

Cette négociation permanente (scientifique ou autre) est institutionnalisée autour des enjeux et des effets du changement du climat qui occultent les fondamentaux de la géopolitique et des mécanismes de coopération internationale.

Pas la peine de rappeler ce que subit le Maroc dans ce sens par les ennemis de l’intégrité territoriale du pays. Les exemples sont multiples (produits agricoles d’origine sud marocaine, phosphates, pêcheries, eau douce, procès court de l’Union européenne …).

Par ce préambule, je veux rappeler à l’ordre monsieur le secrétaire général du département des eaux et forêts.

Il ne peut être simple et simpliste d’assister à un séminaire (voir image) ou un webinaire et de lire un texte écrit, non appréhendé, ni bien compris du point de vue enjeux à l’international en épelant fidèlement les principes du cadre stratégique (2018-2030) de la convention des Nations Unies pour la lutte contre la désertification et du développement durable.

Vous ne pouvez pas non plus vous permettre de ne pas être bien préparé aux effets environnementaux des changements climatiques qui sous-tendent la complexité aussi sérieuse que grave de la grande question géopolitique.

Vous ne pouvez pas manquer d’expliquer au grand public marocain comment se fait-il que le modérateur affirme en vous présentant que vous êtes un collaborateur clé dans la préparation dudit webinaire lorsque vous, vous prétendez n’en être qu’un invité.

Vous ne pouvez pas manquer de laisser le docteur Elvis TANGEM de la Namibie présenter le royaume du Maroc, dans l’une de ses diapos, amputé de sa zone sud et donc amputé de sa souveraineté sans réagir ni intervenir ni expliquer à toutes les personnes, qui ont suivi ce séminaire.

Les instigations contre le Maroc démontées par la dynamique, l’interactivité, l’effectivité et la réactivité de Omar HILAL comme serviteur et honorable homme d’état qui comprend bien évidemment ses dossiers, en dit long sur ce registre et fait la fierté de tous les marocains.

En revanche, il est toujours temps d’agir et de faire le nécessaire par une déclaration ou bien par une position officielle du département de l’Agriculture. On ne peut laisser passer un certain Dr Elvis, d’un pays ennemi à l’intégrité territoriale du Maroc, soit la Namibie, annexer le territoire sud du Maroc à la Mauritanie, en prenant bien la peine de tracer les frontières entre pays de la région.

Il fit très longtemps, que la question du réchauffement global et ses effets, ait dépassé le cadre du simple problème environnemental pour devenir un problème de politique globale.

Les changements de paradigmes dans les relations internationales, entre autres, les changements climatiques, n’ont pu se produire sans que les bases du détournement des instances internationales ne soient jetées.

Qu’est ce qu’ils sont nombreux, de notre temps, les ministres qui ne sauront qu’ils étaient ministres que lorsqu’ils auront quitté leurs ministères.

 

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